Date : 09/10/2024
Lieux : Maison de campagne - Barnard Castle
Participants : @"Analee E. Do Rosario
Utilisation : Chaudron moyen + 3 fioles cristallines + utilisation complète du kit de confection niv. 2
Création : 3 fioles de philtre de confusions (Pas de jet - Maîtrise niv. 2)
Nombre de mot : 893 mots
La planque au lac ou plutôt à la rivière; c’est que c’est sympa! D’autant que pour l’heure, c’est le seul endroit ou Ana ait pu poser son chaudron quelques temps, dans une certaine quiétude d'esprit. C’est qu’un mec l’ait sorti pour la fin de semaine, en espérant se faire un bon coup sur peau d’ours à la base de le cheminée. Oui, oui, c’est que le mec y’était bien motivé à lui en mettre plein la vue, d’autant qu’il était un romantique à lui en lui donner la nausée. Mais c’était surtout l’idée du coin tranquille ou on ne la suivrait pas pour quelques jours qui l’avait enchantée, c’est qu’elle sait bien jouer quand c’est à son avantage. Elle avait été surpris par le décor disparate des pièces, lumineuse en haut avec ces grandes fenestrations, sombre au sous-sol comme si on préparait des plans louche - comme elle aimait - en plus du jaccuzi, le grand balcon et la vue avec le ciel dégagé, parsemé d’étoiles. D’autant qu’elle l’avait bien biaisé toute la fin de semaine; elle avait bien joué le jeu, pris ce qu’elle avait besoin, à chaque instant. Quand ils avaient quitté le dimanche avec lui; c’était avec des plans pour revenir plus tard, sans lui, bien évidemment.
Alors la voilà avec un bon gros sac d’ingrédient dans le sous-sol à demi-terreux, avec un livre d’un étudiant qu’elle a pioché dans une bibliothèque d’un de ces coups récents. Potions. Potions! Y’a quelques chose de bucolique et d’amusant à manier le couteau et à mélanger des ingrédients! S’il y a à peu près un ou deux talents scolaires qu’elle a c’est bien celui-ci. D’autant qu’elle a le flair avec les plantes, en général. Elle sait doser la succubus. Un peu de ceci, deux doses de cela; et on suit la recette. Quoiqu’elle se cantonne à ce qu’elle maîtrise bien, et avance à petit pas. C’est qu’elle n’est pas l’écolière la plus appliqué que Castelbruxo ait eu. Elle était plutôt a essayé d’éviter de maîtriser tout ce que ces abrutis de professeur ait pu essayer de lui enseigner, plus jeune. Mais les livres et les potions, c’est possible d’avancer pas à pas sans aide depuis son départ.
Alors elle valide, le grimoire collé sur le ventre en page ouverte, et elle tourne et tourne ces couettes de cheveux entre ces doigts en refaisant le décompte des ingrédients pour quelques potions ; enflure, désopilante et priser. Elle a les lèvres qui glissent de gauche à droite de manière très calculatrice. Y’en aura-t-il assez, c’est que c’est d’un air incertain; après c’est possible que non. Quand sa sonne ding-dong à la porte, elle ne dépose pas du tout son manuel et se rend à la porte pour récupéré son encas. De la pizza ? Euh, non. C’est le livreur qu’elle veut. D’autant qu’il transporte pas la pizza mais plutôt la liste des ingrédients qu’elle a commandé au chemin de traverse. Vous croyez qu’il se fait un beau fantasme, là, le quadragénaire alors qu’elle le traine dans le salon et l’attache avec sa ceinture sur l’un des poteaux de soutien. C’est qu’il a les yeux qui clignent, là. Y comprend pas trop ce qui lui arrive, mais il kiff grave la meuf qui a bien l’intention de se le faire. Elle pose juste son manuel et elle met son doigt contre ces lèvres. Chut!!! Chutt! Faudrait pas que tu te débattes, ça serait triste qu’elle doive te casser le cou par la suite. Dit! Ça sera notre petit secret! Là! Voilà! Juste ce que lui fallait! Et ça requinque; juste ce qu’il fallait avant de commencer! Lui, il est un peu amoché attaché au poteau; y restera inconscient un petit moment encore, semble-t-il!
Et elle retourne au sous-sol en trainant son manuel laissé sur le buffet, l’air de rien. C’est qu’elle met même la musique en mode transe avant de commencer à faire remplir son chaudron d’eau. On balance des hanches, on tourne autour du chaudron en chantant comme si c’étaient des incantations; alors que ce sont juste des paroles. De simple paroles de chansons! Ah oui, les racines de Cochléaire officinale! Chop! Chop! Elle tourne et agite le couteau. Sépare les feuilles de livèche, une à une avant de les placer dans l’eau frémissante. Et cet échantillon, oui, le jaune; Achillée ptarmique, les pistils et les fleurs réduit en poudre. Il est p.a.r.f.a.i.t. ! On touille, on touille! On mélange avec la poudre. C’est que l’odeur est assez plaisante et un peu piquante. Quelques temps, ça trempe jusqu’à ce que l’eau change. On retire les herbes au tamis. On prélève, et on rebrase dans l’autre sens. Ça va, c’est jolie cette couleur! Et elle zieute son manuel, tout semble bien aller. Bouille! Bouille! Petit bouillon! Et on passe la louche et on remplit les fioles. Et voilà, du philtre de confusion. Un, deux, trois! Voilà! Voilà! Voilà!
Oh! C’est qu’elle entend du bruit à l’étage. Allez. On va voir ce qui se passe avec le livreur et il le libère pour la nuit. Oui, oui! C’est qu’on ne peut pas le surveiller éternellement! Allez! Merci et au revoir! C’est qu’elle le flingue à la porte en lui disant combien il devait être épuisé; c’est du sport avec Eris quand elle se donne. Vous croyez, qu’il revient pour faire les courses, le mec ? Il chancèle… avec un peu de chance il se désarticule lui-même à son retour à la maison. Elle aura même pas un regard derrière, s’il s’éclate les dents; elle sera la première à s’en réjouir. Du moins, s’il était important, ce qu’il n’est absolument pas!
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PRETTYGIRL