Un baiser ne peut pas se donner sans prendre, ni se prendre sans donner.

Artemissia & Achlys

Date : vendredi 1er novembre 2024.
Lieux : temple du Q-Ulte, Highlands d'Ecosse.
Participants : @Zoé A. De Mieville & @Kai Moana A. Shinoda

La douleur, la douleur de sentir mes organes petit à petit s’éteindre un à un. De sentir mon souffle incapable de s’échapper de mes lèvres. De me sentir partir, loin, très loin. Inquiète ? Non mes chatons, bien sûr que non. Parce que tout ce petit manège, c’était mon petit terrain de jeu à moi. Alors je prend plaisir dans la douleur. Le plaisir d’avoir gagné, le plaisir d’avoir fait carton plein. On va pas se mentir : on vous à retourner dans tout les sens et c’était jouïssif.

Mes yeux s’ouvre sur la pénombre de ce temple où je reposais simplement sur une méridienne. Je me redresse et m’étire, un large sourire s’étire sur mes lèvres, un rire s’en échappe aussi très certainement. Je la voix, l'Hécate mal en point. Je claque des doigts, deux silhouettes encapuchonnés arrive pour l’emporter. On va quand même pas laisser le petit joujou s’étouffer dans son propre sang non ? Ils l’emporte pendant que je me dirige vers l’hôtel, le même que celui qu’ils aurons vu dans mon petit labyrinthe. La flamme brûle toujours d’une couleur bleu si intense qu’elle pourrait m’en brûlé la rétine. Le sourire s’étend encore d’avantage.

Quand j’entends remuer derrière moi je délaisse le fruit de mon labeur pour le regarder, Achlys. Un pas, un second puis je m’accroupit à sa hauteur pour déplacer une mèche de cheveux qui lui barrait le visage.

- Wakey wakey sleepy head.

On va pas non plus lui donner le bisous du prince charmant à la belle au bois dormant non ? Non, donc je pose mes coude sur le cuir du canapé où on l’avait installer et pose ma tête entre mes mains, légèrement penché pendant que je fixe son visage, un sourire de chat étendu de part et d’autre de mon visage. Il veut sa récompenses le matou ? Il à été un bon garçon. ~

Un baiser ne peut pas se donner sans prendre, ni se prendre sans donner.

Artemissia & Achlys

Date : vendredi 1er novembre 2024.
Lieux : temple du Q-Ulte, Highlands d'Ecosse.
Participants : @Zoé A. De Mieville & @Kai Moana A. Shinoda

Il rit, il rit le Valet de cœur en phase de devenir l’As de pique. Un changement de couleur, une nouvelle dynamique. Ils avaient cru que c’était fini, qu’ils seraient fini avec la mort de papounet. Il c’était planter le doigt dans l’œil et jusqu’au fond de leurs anus, un peu comme ce qu’on leurs avait mis là. Pas vrai mon chat ? Et comme il rit, je souris. Un sourire qui s’étire et qui se délecte du chao. Trois ou trois cent vierge. Ou verge, on sait pas. Les deux ? Tout à la fois et partout. Parce que de toute façon ils va bien falloir les reprendre, nos forces, pour ce qui est à venir. Mais avant, y’a une victoire a savouré, a célébré. Celle des grands méchants loups qui les aurons tous bouffé. Celle de ses quatre descendant qu’on aura réveillée et qui nous lancera sur la piste d’une maudite boite plus insaisissable qu’un Dodorico sous dopamine.

- T’a faim mon chat ?

L’index il se ballade, joueurs le long de ses vêtement alors que mon visage toujours penché laisse toujours s’étiré cette moue, la déformation de traits angélique dans une douce folie. C’est qu’il y a des entente qu’on se doit de respecter. Même chez les Succubes. Même dans cette façon aussi tordu soit-elle qu’ils ont de le faire, s’entendre.

- Mais il va falloir te laisser mourir une dernière fois.

Le sourire, il ce transformerais presque en une moue toute, toute triste, boudeuse même ! C’est que ça aurait presque l’air de m’en brisée le cœur, que je n’ai pas. Du moins tant qu’on ne regarde pas l’éclat dans mon regard. C’était le pied, nan ? Oui. C’était jouïssif même, mais pas assez long pour atteindre le septième ciel. Mais t’en fait pas mon chat, on va y arriver. Et ça sera encore mieux. La mains sur le paquet avant de me remettre debout, avant de m’en détourné pour mieux trouver le chemin d’un petit cabinet pour en retirer un calice. Réplique exact de celui qu’on aura vu plus tôt dans mon labyrinthe ? Non, celui là c’est le vrai. Notre Graal à nous ? On se dira ça quand le l’apporte à l’hotel au centre de la pièce. C’est qu’on va laisser le petit chat dans sa folie encore un peu, le temps de quelques préparatif. Ou le temps de claqué des doigts pour que deux petites cartes de cœur n’entre. Un homme, une femme. On sait jamais des fois que Achlys n’ait pas envie de retirer ses vêtements lui-même. Autant lui donner quelques mains, quelques dents pour l’y aider ?

Amuse toi mon chat et pendant ce temps, je vais préparer tout ce qu’il faut pour t’achever. Parce que c’est bien la vie que je compte pomper jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une seule goutte en toi. Mourir pour mieux renaître. Et devenir autre chose. Si l’on était déjà des dieux avant, que sommes-nous maintenant ?

Un baiser ne peut pas se donner sans prendre, ni se prendre sans donner.

Artemissia & Achlys

Date : vendredi 1er novembre 2024.
Lieux : temple du Q-Ulte, Highlands d'Ecosse.
Participants : @Zoé A. De Mieville & @Kai Moana A. Shinoda

Deux claquements de doigt, de quoi faire comprendre aux petites cartes que leur présence est devenue optionnelle, de trop même je dirais. De quoi les faire reculer et partir. Libéré le chat de ses souris pour qu’il puisse jouer avec une reine. Ou un futur valet ? Parce qu’Artemissia n’oublis pas que dans cette cérémonie il n’y a pas qu’Achlys qui va voir son statut changer. Il y aura Nyx aussi, qui prendra la carte de la reine. Et bien sûr son petit Ascépios qui ne souffrira plus le sort des petites cartes en devenant valet à la place du valet. C’est tout un chamboulement dans l’organisation et si ça aura pris autant de temps c’est qu’on avait surement besoin de quelques éléments qu’on aura dérobée aux petits descendants l’instant d’avant.

Un sourire qui s’étire sur mon visage, de par et d’autre. Qu’on pourrait, ici aussi, qualifié de « sourire de chat ». C’est presque une signature au sein du ou des Q-Ulte à ce tarif-là. Les petites cartes s’envolent, on n’a pas besoin d’elles et elles sont même de trop. Ne reste que les têtes. Nyx qui m’apporte un Athamé avec lequel je joue du bout des doigt en marchant lentement jusqu’à Achlys. Ascépios qui ne doit pas être si loin. C’est dans la douleur qu’on nait, c’est dans la douleur qu’ils vont naître à nouveau. Et s’il reste quelques boutons ou du tissu, il sera coupé lentement par la fine lame que je laisserais descendre le long de la clavicule du chat, pour redescendre entre ses pectoraux et dessinée la ligne de ses abdominaux. Mon regard plongé dans le sien, le sourire autant que l’éclat qui anime mes iris emprunt à une certaine forme de plaisir qui naît dans le sadisme de voir se peindre de rouge, rouge, rouge la peau, les vêtements et glissée le long de la peau pour aller rejoindre le sol. Je m’en mords même la lèvre, ça titille. J’en tournerais la tête vers mon futur valet qui doit, lui aussi, pour la dernière fois souffrir du sort d’un autre. Un signe de tête pour Nyx, qu’elle apporte un calice remplit d’une potion aussi rouge que le sang qui se verse au futur valet. Que sa transformation commence et qu’il ne subisse pas ce qui va suivre.

J’en reviens donc au chat pour qui je papillonne du regard quand la pointe perce la chair au niveau du foie et y entre comme dans du beurre. Ma seconde main passant avec douceur pour tracée les lignes mise à nue. Je la ressortirais d’un coup sec, cette lame pour laisser le rouge, rouge, rouge giclée un peu plus et continuer de repeindre le sol. Tâchée mes mains et peut-être même le blanc immaculé du linge qui me couvre encore. Le liquide chaud ce déposera sur mes cheveux quand je ramènerai mes cheveux de côté pour laisser découvrir mon coup et tendrais la lame à Achlys dans une invitation à venir entaillée ma peau de porcelaine. Il ne doit pas guérir, il doit mourir. Et pour une fois la blessure ne ce refermera pas. Mais il doit aussi goûter au nectar des dieux pour en devenir un. Il doit donner sa vie pour mieux la reprendre et devenir autre chose. S’élever au-dessus des hommes, sorciers et non sorcier. Petites cartes ou grande carte, ça n’a pas d’importance quand on porte la couronne de laurier. Et pendant que l’invitation est suspendue dans le temps, de mon autre main tendue vers mes plus fidèle carte, une invitation à un buffet à volonté. Car qui a dit qu’on ne pouvait pas trouver une forme de plaisir dans la mise à mort d’un ancien Valet de cœur qui deviendra As de pique.

Un baiser ne peut pas se donner sans prendre, ni se prendre sans donner.

Artemissia, Achlys & Asclépios

Date : vendredi 1er novembre 2024.
Lieux : temple du Q-Ulte, Highlands d'Ecosse.
Participants : @Zoé A. De Mieville, @Kai Moana A. Shinoda & @A. Yi-Min Seong

C’est dans la mort de l’humain que le succubus peut trouver sa naissance. Ils y étaient déjà tous passée, au moins une fois. Pour Achlys ça avait été un choix. Pour eux, enfants du Q-Ulte, une destinée. Ils avaient été élevés pour le devenir, « groom » comme on pourrait dire dans certaine culture par Héra et Chronos. Et aujourd’hui, le destin, elle décidait de s’en emparer encore une fois. De le changer et de le refaçonner comme elle l’entendais. Comme ça avait été le cas l’été dernier. Sans cette rébellion, Chronos serait encore parmi nous. Elle ? Eux ? Non. Et si elle avait agi plus vite, c’est Héra et sa sœur Athéna qui serait encore parmi eux. Deux morts des mains de Chronos mais dont elle plaçait le sang sur les mains d’Eiji Kurotchkine et ses faire-valoir. Et aujourd’hui, c’était un autre de leurs frères qui avait péris des mains de ces gens, ses simples mortels. Elle aurait sa vengeance, celle de sa sœur, celle de son frère. Celle de la famille qu’elle a toujours connue et qui n’a pas eu le temps d’avoir le choix d’emprunté la voix dans laquelle elle avait emmener ceux qui avaient survécu. Ils étaient très peu nombreux, encore en vie. Ceux qui avait choisi de la croire, de la suivre et de l’écouté. Ceux qui était devenu sa responsabilité en quelque sorte quand elle c’était élevée au rang de déesse plutôt que de rester pion dans l’échiquier de son père. Père qui l’avait élevée, même s’il n’en partageait pas les gênes. Ou du moins, pas jusqu’à ce qu’elle s’en empare.

Achlys avait voulu sauver sa peau, celle de son jouet. Elle avait voulu sauver Asclé et ce qui lui restait de frères et de sœurs, ceux qui contrairement à Athéna avait plus de dévotion pour cette fratrie des années plus que du sang. Que de dévotion pour le gourou d’une secte faite de sang et de semence. Aujourd’hui ils ne seraient plus que des cœurs, il naîtra une seconde race de succubus, une qui ne la suivrait pas elle. Mais lui. Lui dont le sang tapisse le sol allègrement quand elle lui tend la lame, son cou et sans perdre son sourire. Lui qui viendra lui appliquer cette morsure de fer froid qui ne la fera pas grimacer mais étirera un peu plus de la folie qui marque ses traits. Elle aura fermé les yeux quand il sera venu cueillir un peu de ce nectar de vie. Elle réouvrira les yeux quand son valet en devenir fera sentir sa présence, au même titre, n’en doutons pas que Nyx. C’est un balai des corps. Une mise à l’épreuve aussi. Ou plutôt une mise à mort, une nouvelle fois, de l’ancien valet dont elle va aspirer jusqu’à la dernière fragrance de vie pour qu’il ne reste plus rien que l’As à naître. Elle prendra tout son temps, le plaisir sais s’apprécier quand on est autant à jouer. Elle s’aidera aussi grandement de cette part de sadisme qui l’anime et qu’Achlys lui aura très certainement enseigner pendant toutes ses années. Elle ira se repaître dans les effluves des corps, ceux qui marque leurs mélanges et le sang qui continue de rougir les dalles de pierre d’un temple longtemps oublié.

Reine de son domaine, quand le ballet aura connu son apogée et qu’il ne restera dans le regard d’Achlys qu’un vague voile laiteux elle aura un rire. Un rire fou, certain pourrais dire. Un rire qui cache bien des choses si on l’analyse. Mais on ne le fera pas. Et c’est sans plus rire, mais avec un sourire toujours aussi étiré qu’elle le verra renaître, reprendre des couleurs. Retrouver connaissance. Son regard partira alors vers son petit frère, dont les cartes changent de dessin petit à petit. De même que celle de Nyx. Ce sentiment de puissance, d’immortalité et même d’invulnérabilité qui l’habite, c’est comme une course effrénée de millier de particule électrique dans ses veines. C’est indescriptible et ça ne pourrais pas être compris sans être expérimenté. C’est aussi jouïssif que c’est… électrisant ? Et maintenant, lui aussi, le second as va pouvoir l’expérimenter. Parce qu’ils sont maintenant deux dieux marchant parmi des Hommes.