Umbra Noctis Movens
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Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
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Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.

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[2024.11.10] France | Etienne et Irina

 :: Tabula geographica mundi :: L'Europe
Etienne A. L. Ballessaim
Etienne A. L. Ballessaim

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Niveau : 87/100
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Scolarité et Métier : J'ai étudié à BEAUBATONS, et maintenant je suis prof de MST et directeur adjoint de l'académie française.

[2024.11.10] France | Etienne et Irina Empty
Sam 4 Mar - 22:17
- Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur.
▬ Date : 10.11.2024
▬ Lieux : cottage d'Irina, France.
▬ Participants :
@Etienne A. L. Ballessaim & @Irina A. Lupin


Etienne avalait d’un pas rapide les quelques mètres qui le séparais de ce petit Cottage en bord de mer qu’il connaissais à présent presque aussi bien que le château du domaine Ballessaim. Dans ses mains, deux boissons. Dont une à base de lait végétal. Il était venu chaque jours depuis qu’il l’avait fait installer ici pour en apporter un, avec l’espoir qu’elle ouvrirais les yeux. Et chaque jour, ça n’arrivais pas. Et le café finissais entre les mains d’une infirmière grassement payé par les soins de l’hériter. Pourtant chaque jour, comme aujourd’hui il avait l’espoir que ce soit celui où elle ouvrirait les yeux. La semaine à Beauxbâtons n’avait pas été des plus aisés, il fallait gérer les retours de ce qui c’était passer chez les Ollivander, mais aussi les quelques surprises de Melissandre Vablatsky en plus de la gestion quotidienne de ses fonctions. Autant dire que Prince Charming avait les cernes bien marqué et pris un sacré coup de vieux, en plus d’avoir l’air littéralement épuisé.

Quand il poussa la porte de la maisonnette pour s’y engouffré, son premier regard fus pour l’infirmière qui portait un petit plateau de compresses et de potions en tout genre. Elle baissa la tête pour faire un nom de la tête, Etienne ce pinça les lèvres. Il retira sa veste pour l’accrocher sur un portant, laissant les deux gobelets fumant sur une petite commode le temps de ce dégager de son vêtement. Puis les repris pour aller dans la chambre de sa princesse endormis. Comme se serait plus simple, si comme dans tout conte de fée, un simple baisée d’amour suffisait à débarrasser sa belle de la malédiction qui risquait de peser sur ses épaules, l’éveillant les yeux pétillant sur un nouveau jour.

Il s’installe, sur ce fauteuil qui porte encore les traces des heures qu’il passe ici quand il n’est pas demander à l’école. Il déposera les deux boissons sur la petite table de chevet. Replacera aussi une mèche de la chevelure d’un blond presque blanc de sa fiancée qui lui barrait le visage, s’attardant sur cette peau satinée. Dans quel monde avait-elle été transporter derrière la barrière de ses yeux clos qui ne lui laissais plus le bonheur de voir ses iris azurée qu’il affectionnais tant. L’homme laissa passer un soupire, glissant une main de la jeune femme dans la sienne pour entrelacer leurs doigts alors que l’autre main alla les rejoindre. Ne la quittant pas des yeux, comme il l’avait déjà fait tant de fois les jours précédent. Et comme il continuerais à le faire les jours à venir.
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Irina A. Lupin
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Sam 10 Juin - 12:20


Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur.


10.11.24 - France - Cottage d'Irina »

Elle a les yeux clos, Irina. Et depuis plusieurs jours maintenant. Comme si son monde allait resté en suspend pendant encore longtemps. Comme si l'étape de cette vie, elle n'allait pas la vivre alors que le poison d'une bête continue de se distiller dans ses veines, s'insinuant pour créer quelque chose d'autre, une évolution dirait les fous, l'horreur répondrait-elle. Les potions l'auront aidées au départ, a ne pas sentir cette douleur dans les heures qui aurons suivi le moment où sa conscience se sera endormie pour peiner, visiblement, à se réveiller. Il y aura eu de la fièvre, très certainement. Des mouvements aussi, chaque fois que la conscience aura tenté de revenir à la surface. Et puis le calme. En apparence du moins, parce que si son corps ne bouge pas et trahis trop peu de mouvements, il y a fort à parier que son esprit aura trouvé le chemin de ses pensées. Des souvenirs entrelacés bien que chaotiques, des impressions, des sensations, des réminiscences de toute cette soirée. Une fois, deux fois, trois fois et une quatrième encore alors que ses côtés sont broyées sous la force de cette mâchoire. De cette bête qui s'est ruée sur elle, ni homme, ni animal. Une aberration de la nature qui ne devrait pas exister. Trop instable, trop dangereux. Trop tout. Et ce soir là, trop fort visiblement. Parce qu'entre les flammes et la fumée d'un feu, entre les miasmes d'une potion qui lui fait perdre ses sens, elle les revoit encore ses yeux. Et c'est comme un cauchemar qui recommence une nouvelle fois quand le cerveau s'évade, retrace des contours plus heureux pour en retourner à cet instant où elle aura fermé les yeux. Et ça n'en fini pas, depuis des jours, même si elle n'en a pas conscience. Parce qu'aucun pensée ne reste dans son esprit bien longtemps.

Au bout d'un moment, elle aura eu les sensations de l'extérieur qui seront revenues. Des mouvements dans un coin de sa mémoire, des odeurs aussi. Celle de l'argent qu'on mélange à une décoction, celle du café aussi. Des parfums qui viennent tracer d'autres pensées, comme si ils essayaient de la ramener à la réalité. Elle aura quelques impression très certainement, un sentiment de sécurité par moment jusqu'à ce que l'abandon revienne. Une forme de solitude qui se dessine quand on ne reconnaît pas le touché de l'autre, les pressions de l'autre sur des plaies que la conscience continue de vouloir effacer. Ça aura été pareil aujourd'hui, après cette sensation d'un tissu qu'on soulève, de pansement qu'on change et d'un pinceau qui vient retracer les contours d'une peau blessée. Il y aura eu cette odeur, celle qu'on imagine en sentant une présence à ses côtés. Celle d'une main qui se pose sur une autre, celle d'une réalité qui essaye de revenir à nouveau. Ça reste fatiguant, cependant, de s'y accrocher. D'essayer de ne pas perdre le fil et de revenir. Revenir, avec des souvenirs qui sont clairsemés, parce que l'esprit à toujours tendance à effacer l'horreur de certaines réalités. Masquer des événements traumatisants ; c'était vrai pour beaucoup de gens. Que les souvenirs soient joyeux ou non. Au bout d'un moment, l'esprit les enjolivait où les rendaient encore plus angoissant en les mêlant aux émotions de l'instant. Et là, qu'est-ce qu'elle ressent maintenant ? Alors que ses doigts bougent lentement, ou qu'elle a l'impression de les sentir bouger, de vouloir les faire bouger ? Un signe pour l'extérieur et ce monde qu'elle a quitté il y a plusieurs jours maintenant.

Un signe, ou quelque chose comme ça. Une idée qui passe et qui enveloppe les autres pour la tirer vers le haut. Comme pour forcer un autre mouvement, même si le corps reste affaibli par un sommeil trop long. Elle a l'esprit comme du coton, perdu entre deux monde quand les traits de son visage doivent, lentement, se mouvoir ; traçant des froncements de sourcils comme si la vie était trop difficile à reprendre. Où alors elle ne veut pas ? Pour un souvenir qui est trop présent, des yeux qui sont trop près et ce sentiment, cette sensation... Elle était bien, dans sa demi conscience, à pouvoir balayer la vérité d'un revers de main sûrement. Parce que l'angoisse et l'horreur reviennent facilement à la surface, même si ce n'est pas ce que l'azure de ses yeux verra en premier. C'est une autre forme, un autre visage qui se tracera derrière ce voile laiteux formé par la lumière. Ce sont des mots qui se tracent dans un esprit mais qui n'arrivent pas jusqu'à passer la barrière de lèvres un peu trop sèches pour le moment.




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“Il n'y a pas de grande réalisation qui n'ait été d'abord utopie.”

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Lun 19 Juin - 15:33
- Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur.
▬ Date : 10.11.2024
▬ Lieux : cottage d'Irina, France.
▬ Participants :
@Etienne A. L. Ballessaim & @Irina A. Lupin


La peur… douloureuse, paralysante. Celle de perdre un être cher. Celle de perdre dans l’Oblivions les sourires, les rires et les partages. De ne jamais voir aboutir les projets, les rêves, les envies et les idées. L’idée seule, de petit à petit voir s’évaporer tout ce qui faisait le présent et constituais un pilier, quelque chose de stable, de fiable de certain. Qui aidais à affronter l’adversité et servais, égoïstement aussi de « canne » dans ce qui était le danger du quotidien. Car si certain pourrais voir la vie en elle-même comme un purgatoire, alors les liens, ce fil rouge qu’on s’aime à imaginer entre deux être en est la lumière. Celle qui donne l’espoir quand il ne reste plus que les ténèbres pour être envelopper dans les doutes, les craintes. Et quand ce fil rouge, cette lueur vacille : c’est tout un monde qui est ébranlé. Des certitudes qui menaces de s’écroulé. Et ne laisse que la peur, celle qui aura ouvert le fil de ses pensées. Celle qui coupe le souffle quand il lui tiens la main, tout le jour durant, semaine qui s’écoule. Heures qui défiles et minutes qui s’éternise dans des battements de cœur incertains.

Etienne était là, ses iris bleuté fixée sur ce visage angélique. Ses traits délicats. Ses lèvres rosée si souvent accompagner de malice, de sourire et de rires. De simplicité aussi. La promesse de lendemain, de vies à construire. De projets peut-être aussi aborder ou non. Les petits problèmes du quotidiens semblent si loin, insignifiant face à ce sommeil dont elle ne s’éveille pas encore. Qui l’enveloppe et l’emmène loin, si loin de lui. Il ne reste que le souhait de la voir ouvrir ses yeux, voir ce sourire à nouveau. Entendre se rire. Vivre la simplicité de moment partager qui on plus de valeurs que toutes les promesses qui aurait pu être dîtes, faite.

Des signes, de minuscules petits indices aujourd’hui qui redonnerons, peut-être, un peu d’espoir ? Peut-être, mais qui ne seront pas sans danger. Le danger que représente la réalité, les faits et des vérités difficiles à annoncer. La pente sera difficile à remonter, il le sait. Mais si déjà, juste, elle ouvre les yeux… Alors une partie du chemin aura été parcouru ? Et le reste, ils l’affronterons ensemble. Parce qu’il ne partirais pas. Il était là, il resterais là. Il ne l’abandonnerais pas car elle était tout un monde, son monde. Elle l’était devenu au fil du temps, des partages et des moments vécue ensemble. Elle était tant de chose, un joyaux scintillant, brillant par sa pureté. Et il ne pouvait tout simplement pas imaginé ou supporter un seul instant qu’elle ne cesse de briller, de gravité dans son monde et sa réalité.

Des doigts qui bougent lentement. Il n’ose imaginé, même un instant, la douleurs qu’elle doit traverser en ce moment. Mais ses simples petits spasme seront suffisant pour l’éveiller, lui. Ranimé quelque chose dans son regard alors qu’il se sera redresser légèrement, fronçant les sourcils en regardant cette mains, ses centaines de petits os pour vérifier qu’il n’avait pas rêvé, que ses désirs n’avaient pas pris le pas sur la réalité. Sa seconde main remonte lentement jusqu’au front de la jeune femme alors qu’il se penche un peu plus sur elle, la seconde toujours vissée à l’une des siennes.

- Irina ?

C’est incertain, c’est un murmure. C’est un espoir. Ce son ses pupilles qui observe, s’agite pour mieux la voir, attendre une réaction. Un battement de cil ou bien un mouvement, n’importe lequel. Geste qu’il aura attendu, guetter depuis tant de temps maintenant que l’horloge de la vie semble s’être suspendu le soir de cette attaque au manoir Ollivander.
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Sam 1 Juil - 10:51


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10.11.24 - France - Cottage d'Irina »


Perdue dans une myriade de sensations, elle est étrangère aux pensées d'Etienne, à ce qui pourrait lui traverser l'esprit. A ses angoisses et à ses peines. Même lorsqu'elle ouvre lentement les yeux, qu'elle sent la peau de son visage la tirer étrangement, comme si elle était trop sèche pour pouvoir supporter le moindre mouvement. A moins que ce ne soit simplement de la fatigue. Une fatigue telle, malgré un sommeil si long, qu'elle laisse ses traces un peu partout dans son être. C'est comme si son corps utilisait ses dernières forces pour revenir à cette conscience, réussir à ouvrir ces paupières qui dévoileront des yeux bleu un peu plus ternes que d'ordinaires. Écho de cernes grisâtres qui continuent de se dessiner sur son visage.
Il n'y aura pas de douleur au départ, sûrement grâce aux soins prodigués et dont elle n'a pas conscience. Ou plutôt, la douleur n'est pas encore physique. Elle la ressent comme une image lointaine quand elle essaye d'esquisser un sourire. Que ses lèvres se tendent et qu'elle en aurait presque mal. Pourtant, on l'aura hydraté, on aura empêché qu'elle se retrouve décharnée aussi par l'énergie dépensée par son corps pour surmonter la détresse qu'il aura ressenti. Mais ça, tout ça là ; ça met tellement de temps à passer la barrière de son esprit. Ca dure peut-être quelques secondes ou de longues minutes, sa conscience du temps étant imparfaite. Ca pourrait même durer des heures sûrement, avant qu'elle ne reprenne le dessus. Que les images de cauchemars commencent à disparaître, comme si ce qu'elle distinguait du visage au-dessus d'elle, réussissait à masquer le reste.

Tout reste tellement flou cependant. Surtout quand on ne comprend pas vraiment, qu'on est loin de vouloir comprendre également. Parce que la mémoire est un outil capricieux, qu'elle aime à foutre le camp. Particulièrement quand on n'est pas prête à affronter une dure réalité. Quelque chose dont elle prendra lentement conscience, peut-être, quand sa main libre essayera de quitter les draps pour remonter le long de son ventre. Là où les odeurs avaient toujours été plus fortes dans son souvenir. Là où l'on pourrait sentir, aussi, quelque chose qui n'est pas là normalement. De fines bandelettes pour recouvrir des plaies qui ont du mal à cicatriser. Blessures magiques plus retorses que nombre d'autre. Elle n'ira pas jusqu'à retirer le drap, pas la force. Sa main passera juste au-dessus sans qu'elle ne quitte le regard de l'homme. Comme si le brouillard se levait lentement à mesure que ses doigts parcouraient la courte distance qui la rapprocherait de la réalité. D'une remontée des souvenirs qui laisseront se peindre l'angoisse sur ses traits, ajoutant au chaos qui marque déjà son visage par la fatigue et un trop long moment de sommeil.

Ça durera le temps que ça durera, ce moment entre deux eaux. Celui où l'on ne se rend pas encore tout à fait compte d'où on est, de qui on est et de la raison qui nous aura poussé jusque ici. C'est l'instant où, perdue dans d'autres bribes de souvenirs, la pensée tracera des mots dans un esprit. Sûrement à ce moment précis où se doigts viendront sentir ce qui se cache sous les draps, ces compresses, imbibées d'un onguent qu'on utilise assez rarement.
Et cette pensée, insidieuse, viendra sûrement se peindre dans ses yeux avant qu'elle ne réussisse à produire le moindre son jusqu'à former une question.

« Qu'est-ce qu'il... se passe ? » Avant, après, pendant. Ce sont des mots qui lui gratte le fond de sa gorge alors que sa voix est éraillées. Abîmée d'être restée trop longtemps dans le silence, les cordes vocales sûrement trop immobile pour avoir conserver l'habitude de la parole. Ou bien c'est uniquement parce que le souffle manque toujours un peu lui aussi, qu'on cherche à le trouver alors que les souvenirs remontent lentement jusque dans l'esprit. Des images d'un feu imposant qui entoure des visages familiers. Et des yeux, ces yeux... La grimace sera sûrement un peu plus prononcée alors que le souffle est un peu plus difficile l'espace d'une respiration, parfait retour face à ce froncement de sourcils qui souhaite continuer de repousser les images qui reviennent lentement l'assaillir.




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Mer 12 Juil - 21:52
- Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur.
▬ Date : 10.11.2024
▬ Lieux : cottage d'Irina, France.
▬ Participants :
@Etienne A. L. Ballessaim & @Irina A. Lupin


C’est un moment suspendu dans le temps. Entre ce qui était avant et ce qui sera après. Le présent n’existe pas vraiment, ou tout du moins c’est un abysse : une transition. C’est comme ça depuis cette soirée d’Halloween, l’incendie du manoir Ollivander et l’attaque des mages rouges sur un groupe d’adolescents qui, pourtant, ne demandais rien d’autre qu’un moment pour faire la fête et apprécier leurs jeunesses. A croire que de plus en plus on leurs interdisait, à tous, les moments simples et de partage. Car dès que trop de sorciers et de sorcières ce réunissait, le malheur frappais.

Il restait stoïque, Etienne. Observant le visage d’Irina. Humidifiant un linge pour doucement l’approcher de son visage et l’humidifier avec de doux tapotement, de ceux qu’on aurait pour une poupée de cire dans la crainte de la voir ce brisée. Il resta silencieux aussi, alors que les mains de la jeune femme semblaient trouver le chemin de son corps, une exploration dont elle aurait pu se passer. Au moins quelques minutes, le temps peut-être d’être préparer à ce qui allait suivre ? Mais était-il seulement possible d’être « prêt » pour une tel nouvelle ? Surtout quand le nom est « Lupin » ?

Un soupire quand il entend sa voix s’élever, pas tout à fait celle qu’il reconnait. Tout comme ses iris qui n’ont pas retrouver la lumière et l’espièglerie qu’il aime tant chez sa compagne. Est-ce que ça reviendrait un jour seulement ? La crainte de la réaction, de ne pas trouver les mots juste ou bien de la voir disparaitre pour de bon à ne pas supporter les maux qui suivrons laissais un doute raisonnable quant à ce qu’il devait répondre. Pourtant, ce sera la voix de l’honnêteté qu’il choisira. Même si c’est fait avec beaucoup de douceur et presque autant de pédagogie que s’il était face à un élève, sans pour autant aller infantilisée la femme adulte, forte qu’il avait devant lui.

- Quel est ton dernier souvenir ?

Qu’il lui demandera à son tour. C’est qu’il n’y a pas de bonne « manière » de parler de ce que les médicomage lui aurons confier. On n’ira pas noyer le poisson ou tourner autour du pot cent-sept ans. En revanche, y aller en douceur au moins pour ses quelques premiers mots échanger, ça lui semblerait presque nécessaire. De même que l’accompagner dans le cheminement d’une nouvelle vérité plus que de lui mettre en pleine tête comme une mauvaise tarte à la crème.
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Ven 1 Sep - 14:58


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10.11.24 - France - Cottage d'Irina »

Sûrement va-t-elle le regretter, cet instant où le corps et l'esprit n'ont pas repris leurs fonctionnements normaux. Ce moment de lutte entre l'esprit qui veut retenir le souvenir et où le corps commence à se rappeler à ses sensations. Et elle le regrettera toujours trop tôt alors qu'elle va prendre le temps d'apprécier les gestes de son ami, amant, fiancé ; des termes si lointains pour l'instant. L'espace d'un instant, au contact de ce linge humide, elle fermera une nouvelle fois les yeux. Même si elle ne pourra pas dire qu'elle apprécie réellement la sensation sur sa peau ; le geste était beau de la part du professeur français et elle lui laissait au moins ça. Elle lui laissera aussi le silence pour autre compagnon, pendant un instant encore avant qu'on en arrive à extirper les souvenirs les uns après les autres.
Le but de l'opération n'est pas si simple et le cheminement sera toujours trop long et trop court en même temps. C'est un phénomène qu'elle n'arrivera pas à décrire alors qu'elle tente de prendre un inspiration plus profonde que les autres avant de reposer son regard sur Etienne.

Si elle pouvait se voir dans un miroir maintenant, sûrement trouverait-elle que la personne en face d'elle est une étrangère. Il manque quelque chose, une étincelle qui semble vouloir restée éteinte et qui, une fois la réalisation passée, le restera sûrement pendant un moment. Peut-être que tout ceux qui l'aurons connu avant trouveront également les changements trop lourds ou trop durs à observer ; Irina n'en est pas là dans son analyse. Elle cherche à capter des réponses dans un esprit dont la brume se dissipe lentement. Pourtant elle s'y accroche à cette brume qui continue de masquer toutes les réalités. Elle s'y accroche tout comme elle voudrait pouvoir s'accrocher à l'homme à son chevet, avec un désespoir profond qui viendra lentement se peindre sur ses traits. Tout avait pourtant commencer simplement...

« On étaient à la Tête de Sanglier quand... » Quand... Il faut peu de temps pour que ça commence à bloquer les mots. Beaucoup plus de difficultés encore pour dérouler ce récit. Parler de l'entrée de Melissandre dans la taverne, du fait qu'ils se soient tous déplacés sur les lieux d'un anniversaires où les adolescents présents n'auraient dû être victimes que d'un mal de crâne de lendemain de soirée. Rien qui n'aurait dû nécessité qu'on se retrouve dans un lit, dans une petite chaumière en bord de mer ; puisqu'on n'aurait jamais dû y mettre les pieds. Pourtant on revoyait ce parc et cet immense manoir qui se dessine. On revoit cette course dans les extérieurs, ce piège étrange qui aura laissé quelques blessures même si, moins graves que d'autres, elles auront déjà disparus et puis les flammes, cette peur et cette rage qui prend aux tripes. Qui transpire presque à travers ce mots éraillés qui ne trouvent peut-être pas tous la barrière de ses lèvres.

Au fur et à mesure que ça se déroule dans son esprit, que les vannes ont été ouvertes ; elle sent qu'elle perd lentement cette respiration qu'elle aurait voulu calme. Les sons se brisent dans sa gorge comme si ils refusaient de s'échapper et c'est sans contrôle que ses mains se crispent sur les draps. Les flammes, elle les verraient presque danser devant ses paupières ouvertes ; même si ses iris semblent se figer lentement dans un vide lointain. Un abîme dont le fond est trop loin pour être perceptible.

« Ces yeux... » Ce sort, l'odeur de flammes, d'épice, d'une potion qui éclate au mauvais endroit et ce sort... Ce sort qui la ferait bien sortir de ses gonds une nouvelle fois. Comme si la colère et la rage n'étaient pas encore éteintes, comme si elles ne pourraient jamais l'être alors que l'absence de forces semble quitter ses membres ankylosés. Comme si l'adrénaline n'était pas encore redescendue, qu'elle était encore sur cette scène, au milieu des flammes, face à cette aberration qui arrive bien trop vite dans sa direction. Ces yeux, cette forme, ces crocs ; la brume ne suffira pas à masquer l'horreur qui fait naître bien d'autres angoisses. Ce sont d'autres mots qui veulent passer, des injonctions pour repousser la réalité alors que les draps sont bien trop encombrants et que cette énergie ne demande qu'à sortir de n'importe quelle manière que ce soit. Elle en viendrait presque à s'asseoir alors que sa main passe sous le draps, cherchant à se précipiter vers des bandages. Un coup d'oeil, juste un coup d'oeil. Pour s'assurer que l'odeur qu'on sent sur sa peau n'est pas ce que l'on imagine, que ce n'est qu'un rêve qui va mourir une fois que la panique sera éteinte. Qu'on retrouvera un esprit aussi sain que ce qu'il était avant. Elle va les chercher, les réponses -La réponse, cette implacable vérité qui lui tord déjà les entrailles- dans le regard d'Etienne, quelques secondes ou le temps pourra se suspendre un moment. 




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Scolarité et Métier : J'ai étudié à BEAUBATONS, et maintenant je suis prof de MST et directeur adjoint de l'académie française.

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Dim 10 Déc - 18:00
- Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur.
▬ Date : 10.11.2024
▬ Lieux : cottage d'Irina, France.
▬ Participants :
@Etienne A. L. Ballessaim & @Irina A. Lupin


Pendant des semaines qui semblaient interminables après l'attaque du loup-garou contre Irina, Etienne était en proie à une angoisse constante. C'était comme si une boule de stress permanente s'était installée dans son estomac, rendant chaque jour un peu plus difficile à affronter. Les nuits étaient les pires. Les cauchemars semblaient se répéter, comme un film qu'il ne pouvait arrêter. Revivre cette attaque, se sentir impuissant à la protéger, c'était un supplice quotidien qui l'assaillait dès qu'il fermait les yeux. La simple idée de la douleur qu'Irina avait endurée lui nouait l'estomac. Il ne pouvait s'empêcher de rejouer en boucle les images de son visage meurtri. C'était comme si chaque battement de son cœur était un rappel cuisant de sa propre impuissance à la protéger.

Chaque bruit soudain le mettait sur les nerfs. Chaque fois que quelqu'un frappait à sa porte, son cœur s'emballait, craignant d'entendre les pires nouvelles. Il se sentait comme un gardien en alerte, mais incapable de véritablement protéger celle qu'il aimait. Les potions et sortilèges des guérisseurs semblaient si inefficaces face à l'ampleur des blessures d'Irina. Et voir son état inchangé était comme un poids sur ses épaules, une sensation de culpabilité qui ne le lâchait pas. Il se torturait avec des questions incessantes, se demandant s'il aurait pu faire quelque chose de plus pour éviter ça. Chaque jour loin d'elle était un supplice. Même quand ils étaient ensemble, l'ombre de cette tragédie planait, rendant tout si fragile, si incertain. Etienne aurait tout donné pour simplement effacer la douleur d'Irina, pour retrouver ne serait-ce qu'une étincelle de leur bonheur passé. Chaque minute dans cet état de stress perpétuel lui semblait une éternité, une lutte constante contre l'incertitude du destin d'Irina.

Une fois la vie d'Irina sauvée, les guérisseurs ont annoncé à Etienne une nouvelle qui a fait vaciller son monde déjà fragilisé. Ils lui avait expliqué qu'Irina avait contracté le gêne du loup-garou lors de l'attaque, une révélation qui a fait naître une nouvelle vague de désespoir. Cette information, bien que sauvant sa vie, avait un prix. Etienne a appris avec angoisse que chaque pleine lune serait un supplice pour elle, une transformation inévitable en une créature dont elle ne voudrait jamais faire partie. C'était comme si un couperet s'était abattu sur leurs espoirs fragiles de retrouver une vie normale.

Il savait que la famille d'Irina, réputée pour son intolérance envers les hybrides et les chasseurs de créatures, ne tolérerait jamais cette situation. Etienne pouvait presque sentir l'ombre menaçante de leurs préjugés planer au-dessus d'eux. Il était conscient qu'Irina, elle-même, refuserait catégoriquement de vivre dans un tel état, de se voir transformée en une créature qu'elle avait toujours haï. Cette révélation avait ajouté une couche de dramaturgie supplémentaire à leur tragédie déjà poignante. Non seulement ils devaient affronter les conséquences physiques et émotionnelles de l'attaque, mais ils étaient maintenant confrontés à un dilemme impossible. Etienne se sentait comme pris au piège entre la nécessité de sauver Irina et le poids écrasant des obstacles à venir.

L'incertitude quant à l'avenir s'était transformée en un tourbillon de peur et de désespoir. Chaque regard tourné vers sa fiancée était empreint d'une tristesse profonde, d'une compréhension tacite de l'ampleur de leur lutte à venir. Comment pouvaient ils espérer trouver un terrain d'entente dans un monde où leur amour semblait condamné par des forces extérieures indomptables ? Etienne se sentait impuissant, incapable de briser les chaînes qui les retenaient prisonniers de ce destin sombre et incertain. Sa propre famille, les Ballessaim, gardiens stricts du statut de "sang pur", étaient connus pour leur intolérance envers toute alliance pouvant menacer leur lignée.

Etienne se voyait déjà confronté à l'opposition farouche de sa famille. Ils étaient attachés aux traditions ancestrales, celles qui maintenaient leur sang "pur", et marier leur héritier à une hybride était impensable. Le poids des attentes familiales, des regards désapprobateurs, et la menace de perdre tout héritage et privilège en cas de transgression des règles étaient autant de poids supplémentaires sur ses épaules déjà chargées. La tension entre son amour pour Irina et son devoir envers sa propre lignée était devenue une étreinte étouffante. Il se trouvait pris entre deux mondes qui semblaient inconciliables, devant jongler entre les désirs de son cœur et les attentes rigides de sa famille. Choisir Irina signifiait défier l'autorité de sa lignée, sacrifier son statut, sa réputation, et peut-être même son héritage.

Etienne se retrouvait ainsi coincé dans un dilemme déchirant, un conflit intérieur où chaque option semblait être synonyme de pertes incommensurables. Son cœur saignait à l'idée de devoir faire un choix entre son amour pour Irina et les attaches familiales qui semblaient l'entraver. La voie vers un avenir avec Irina semblait semée d'obstacles insurmontables, menaçant de briser à la fois son cœur et sa loyauté envers sa propre lignée. Les tourments d'Etienne avaient été une ombre constante tout au long des heures, des semaines et des mois où il avait veillé sur sa fiancée, Irina, plongée dans un coma depuis l'attaque. Mais enfin, aujourd'hui était arrivé le moment tant espéré où elle avait rouvert les yeux. Pourtant, dans ce regard tant attendu, il avait vu se dessiner les traces d'un souvenir, une terreur saisissante. Elle était déjà forcée d'affronter des questions auxquelles elle devait trouver des réponses. Et c'était à lui, Etienne, de les lui apporter. Quelle tâche ingrate… Et même impossible !

- Ta sœur va bien, elle est à l’école.

C’était comme s'il fallait commencer par là pour tenter de rassurer un tant soit peu sa compagne, elle qui vouait un amour si profond à sa famille, du moins, à sa cadette.

- Irina…

La voix d'Etienne n'était qu'un souffle. Pour un homme d'une telle force, entendre les hésitations et les tremblements dans son intonation paraissait tout sauf naturel ou rassurant. Il prit doucement la main d'Irina, entamant son récit avec toute la patience et la douceur du monde. Il lui raconta ce qui lui était arrivé, ce qu'il avait entrepris pour protéger ce nouveau secret. Et finit, non sans une certaine appréhension, par le diagnostic des guérisseurs et ce qu'elle était, sans aucun doute, devenue à la suite de l'attaque du loup-garou.
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Irina A. Lupin
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Feat. : Emilia Clarke
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Scolarité et Métier : J'ai fais mes études à BEAUXBATONS où je suis aujourd'hui Infirmière

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Dim 14 Jan - 18:45


Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur.


10.11.24 - France - Cottage d'Irina »

L'enfer est une destination difficile à appréhender. Quelque chose que les moldus, dans leurs imaginaires étriqués, dépeignent comme un lieu de torture d'où les flammes s'élèvent ; léchant la peau pour y laisser des traces profondes qui ne cicatrisent jamais. Pourtant, l'enfer peut avoir bien d'autres saveurs, bien d'autres couleur. Plus que la cendre qui naît de l'ensemble de ces feux constants, plus que cette destruction incessante de ce lieu inconnu dont on ne distingue pas les contours ; c'est aussi cette impression d'être dans une cage d'où l'on ne peut sortir. Ou le pire se répète inlassablement, faisant naître l'espoir d'une fin avant de se révéler être un éternel recommencement. Et l'enfer d'Irina, maintenant, il prend forme quand elle entend les mots de son compagnon. Un fiancé qu'elle va finir par quitter des yeux, la main qui tient la sienne lui donnant l'impression d'être faite de plomb, d'être brûlante également. Comme si le contact devenait de moins en moins agréable à mesure qu'elle avait l'impression que leurs peaux devenaient aussi coupantes que de la paille de verre. C'est comme si l'irritation qui naissait sur les plaies de son cœur venait se poser sur tout son corps, rendant la sensation du touché insupportable. Tout autant que les mots dont elle ne doutait pas. Elle avait beau vouloir les éviter, les chasser, fermer son audition à toute cette réalité ; c'était impossible. Comme si une partie d'elle avait envie de s'infliger le supplice de la compréhension et de tout ce qu'elle pouvait amener aussi. Comme si l'horreur d'un destin enfoui sous les traits du sommeil avait envie de sortir. De se poser derrière ses rétines sans cette brume épaisse qui la protégeait.

Et si son fiancé faisait de son mieux dans le choix des mots, ça n'empêchait pas le tourbillon de naître et de venir l'ensevelir. Elle avait l'impression de suffoquer, qu'on lui comprimait la poitrine et qu'on lui posait déjà des chaînes dont tout le monde devrait l'entourer. Du moins, avant de la tuer. Parce que l'horreur n'est pas tant dans cette réalité et dans cet avenir qui n'a plus sa place pour elle. L'horreur prend place dans cet instant, celui où elle comprend que malgré cette affliction elle est encore vivante. Pourquoi ?
Et plus encore que cette question, pourquoi ce ne sont pas des mots simples qui arrivent à s'élever de ses lèvres. Un petit ton rassurant, un rire enfantin qui vient chasser les problème. Où le regard plein de compréhension est-il parti alors que tout ce qu'elle ressent c'est un monté d'aversion. Aversion pour elle, pour lui, pour eux et pour le monde tout autour. Pour sa sœur tout autant finalement... Et pour cette bête que personne n'a su contenir et que tous ont laissés en vie. En vie...

Elle en rirait bien dans l'ombre de cette folie. Celle qui grandie dans ses yeux à mesure que la colère et la rage commencent à se développer. C'est presque avec trop de force qu'elle reprendra possession de sa main. Comme si son corps commandait à lui seul et que toute fatigue était annihiler par la simple envie de se mettre à tout casser. Détruire quelque chose pour obtenir un léger état de satisfaction. Ou bien une impression de liberté. Parce que ce qui se passe en elle là, c'est quelque chose qu'elle ne comprend pas. Qui est si loin de tout ce qu'elle est qu'elle pourrait ne pas se reconnaître. Elle à l'impression d'être emportée par une force supérieure qui lui dicte d'agir de manière emportée, d'avoir des envie de meurtre et autres pulsions tout aussi joyeuses qui ne sont tournées que vers une chose : la destruction.
Si son corps de sorcière aurait dû être fatigué, si ses muscles se devaient d'être ankylosés. Toute cette fatigue semblait disparaître à mesure que son humeur se dégradait. Qu'elle trouvait le moyen de faire des gestes trop vifs ; comme lorsqu'elle repoussa les draps pour s'asseoir sur le lit avant de laisser ses jambes pendre dans le vide.

Dans son silence qu'elle contraignait, elle avait l'impression que la douleur de retenir les mots était si forte qu'elle allait s'étouffer avec. Que toutes les insultes du monde ne suffiraient pas à exprimer toute sa colère de l'instant, tout les reproches qu'elle avait envie de faire, de lui faire. Parce que clairement, pourquoi elle était encore là ?
Ce n'est plus l'odeur des baumes et autres médicaments qu'elle sent, c'est celle du sang. Quand elle se mord la  langue pour ne pas exploser. Quand elle enfonce ses ongles dans le matelas pour éviter de décalquer le visage de son fiancé. Et pourtant, c'est pas l'envie qui manque quand sa respiration devient de plus en plus difficile. Quand ses pieds rejoignent le sol et qu'elle s'avance vers la commode pour y poser les mains. Peu de temps, quelques instants seulement, avant de faire valdinguer dans les airs tout ce qui se trouve dessus. Un cri de rage, de colère et de dégoût mélangé qui fend l'air avant qu'elle ne se prenne la tête entre les mains. Aveuglée par la rage ou pas la peine quand les émotions semblent être les seules choses capables de la porter. Et elle lutte intérieurement avec tant de peine que ce n'en est que plus douloureux. Elle lutte pour contenir ces émotions négatives qui débordent les unes à la suite des autres.

« Pourquoi... POURQUOI ?! Pourquoi... je suis encore là ?! »

Elle aura fini par hurler, la main toujours agrippées à ses cheveux quand c'est un regard mauvais qu'elle adresse à son fiancé. Un regard qui n'a jamais été le sien. Qui est empreint, quelque part, de la folie qui naît de cette révélation. Un regard aussi meurtris qu'il est meurtrière quand c'est un autre objet qui vole en travers de la pièce. Un sur lequel elle aura mis la main au hasard lorsqu'elle aura décidé que s'arracher la moitié du scalpe n'était pas une bonne idée. Un qu'elle aura serré si fort dans la paume de sa main qu'on pourrait en féliciter la résistance avant qu'elle ne le lance, droit sur Étienne ou juste à côté. Parce qu'elle à oublié de se maîtriser sûrement. Ou parce que l'émotion est incontrôlable. Presque aussi forte que le dégoût qu'elle s'inspire ou que chaque bouffée d'air est en train de lui inspirer.




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Irina Améthyste Lupin
“Il n'y a pas de grande réalisation qui n'ait été d'abord utopie.”

Etienne A. L. Ballessaim
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Mar 5 Mar - 10:05
- Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le cœur.
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Lorsque l'étau oppressant de l'impuissance serre le cœur, l'âme se trouve plongée dans les abysses d'une méditation tortueuse. C'est dans ces moments poignants que l'amour se transforme en une énigme amère, car l'on se retrouve face à la cruelle réalité que certaines douleurs demeurent inaccessibles à notre pouvoir d'atténuation. Aimer profondément, c'est ressentir le poids de la détresse d'un être cher comme une charge insurmontable, lorsque la simple présence ne suffit pas à défaire les nœuds de souffrance qui enserrent leur être. On se retrouve alors enchaîné par les limites de notre humanité, notre incapacité à délivrer le réconfort espéré.

Dans ces moments douloureux, le questionnement s'insinue dans notre esprit, interrogeant la nature de notre propre existence et notre capacité à apaiser les tourments d'autrui. L'impuissance devient le miroir réfléchissant de notre fragilité intrinsèque, un rappel brutal de notre condition humaine limitée. L'on réalise que l'amour, bien que puissant, peut se retrouver vaincu par les forces impénétrables de la destinée. C'est dans cette confrontation avec nos propres limites que naît une humilité profonde, une acceptation forcée de l'impossibilité de tout contrôler.

Pourtant, au sein même de cette impuissance, une lueur d'espoir peut émerger. Elle réside dans la reconnaissance de notre capacité à être présents, à partager la charge émotionnelle avec empathie et compassion. Bien que nous ne puissions pas éradiquer les souffrances de nos proches, notre présence aimante devient un baume réconfortant, une offrande de soutien inconditionnel dans l'obscurité de leurs épreuves. Ainsi, la vraie grandeur réside peut-être dans notre capacité à accepter notre impuissance tout en continuant à offrir notre amour, un acte qui transcende les frontières de notre impuissance pour tisser les fils subtils d'une connexion humaine profonde.

On lui avait dit, que ce serait difficile. Surtout les premiers mois. Qu’elle pourrait avoir des éclats de rage incontrôlable, des émotions bien plus puissante que tout ce qu’il était capable d’imaginé. Qu’elle pourrait tomber dans l’asthénie et peut-être jamais s’en remettre. Jamais accepter cette condition, cette nouvelle nature qui allait, il le savait, à l’encontre de toutes ses croyances. Les siennes aussi d’ailleurs. Mais se résoudre a ne plus jamais voir l’éclat de son sourire, les pépites d’or dissimulée dans son regard, la douceur de ses caresses ou bien le rire qui accompagne les mots. C’était inconcevable, chimérique. Alors il avait fait le choix justement de l’impossible. Avait-il été égoïste ce faisant ? Peut-être et c’était d’ailleurs par de sa culpabilité. Et du calme, trop silencieux, qui accompagna la réception des premiers mots qui aurons suivis les quelques révélations. On pourrait voir, pour la première fois, cet homme a la carrure si forte montrer once de fragilité, verser quelques larmes même de douleurs ou de peur dans l’ombre de cette chambre et a l’abris des regards. Car l’amour qu’il porte à cette femme et tel qu’il n’en aura jamais connu de tel sentiment avant elle.

Ses bras auront quelques peu bouger quand son regard aura suivi le projectile. Il réflexe et un reflet d’étonnement et de douleurs dans ses iris bleues. Dans l’appréhension des différences qui devront être noté entre celle qu’elle était et celle qu’elle allait devenir, on ne peut cacher la peur d’Etienne. Il n’osera cependant pas s’approcher, pas de suite. Encore moins la touché, elle qui doit se réapproprier un corps presque étranger, il n’ose pas et ne serait pas capable d’imaginer tout ce qu’elle peut vivre. Et une fois de plus, la douleur de l’impuissance le frappe, un coup de poing dans l’estomac, un nœud a l’artère principale qui aliment son cœur ou son cerveau et lui brouille l’esprit, lui, habituellement si lucide.

- Je n’ai pas su me résoudre à un autre choix.

C’est la vérité brute, qu’il murmure d’une voix calme. Il osera un pas en avant, peut-être un second, car il veut être là. Et porter, en partie, la charge qu’elle a sur le cœur. Celle qu’elle pourrait vouloir lui confier. Il a envie, de s’assoir à ses côtés, de la prendre dans ses bras. De s’impregner un peu de toutes ses émotions parasite qui doivent lui lacérée l’esprit. Mais il est aussi prudence et respect. Et il encaissera, ce qu’il y aura à encaisser. Car il est assez fort pour ça, pour prendre sa rage ou l’aider à se relever.
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