NC (-16) | Avatar réel | Pas d'activité minimum | 150 mots mini IRP
Umbra Noctis Movens est un forum RPG, bien sûr, mais pas que. Il vous propose un système d'évolution. Gagner des exp en faisant vos RPs, en participant à la vie du forum, ect... Et monter de niveau pour développer vos maîtrises et skills de sorcier ! Plus encore, chaque personnage à une réelle influence sur les intrigues qui se jouent façon « roman dont vous êtes le héros ». Avec des fins alternatives à chaque épisode et chaque saison ! Vous pourrez aussi dès le niveau 10 avoir votre propre familier et le faire grandir, choisir de vous faire aimer par votre animal magique, ou au contraire le faire obéir par la peur. Vous collectionnerez les dragées surprises de Bertie Crochue pour vous en servir comme monnaie au marché noir, vous pourrez aussi remplir votre compte en banque pour faire du shopping à la boutique... En bref, UNM avec ses quêtes, classes, boss et j'en passe, c'est un habile mélange entre le forum RPG tel que nous le connaissons et le « mmo rpg » !
Nous sommes actuellement entre le 1er Janvier 2025 et le 30 Avril 2025. Voir le calendrier | Le Forum a été créé par Kassie (contexte, le système de jeu, intrigues, les annexes, etc...) et lui appartiens entièrement. NC(-16) présence de propos caractère hérotique et/ou violent, cb interdite aux mineur à partir de 00h.
Deux décennies après la guerre des sorciers, des groupes extrémistes menacent la paix magique. Vous incarnez les différentes factions sur un forum RPG et serez amenés à choisir votre camp lors du conflit qui s'annonce. Préparez-vous à prendre position et à influencer le destin du monde magique.
Mes compétences magiques Maîtrises: Bonus/Malus: Coffre Gringotts: Sortilèges: Potion: Familiers: Classe principale: Classe secondaire:
Photomaton : Feat. : Robert Downey Jr. & Johnny Depp Niveau : 100/100 Points d'Exp : 30760 Particularité : métamorphomage palier 6/7 Health Point : 5 000 PC (compétences) : 42/103 PC (caractéristiques) : 72/103 Scolarité et Métier : Je vous suggère humblement de trouver vous-même les réponses à vos questions concernant ma scolarité. Si vous avez quelques doutes que ce soit, vous me trouverez sûrement derrière le comptoir de la Tête de Sanglier.
Mar 27 Déc - 22:32
Lux Aeterna (Requiem for a dream)clickMaxwell xxx 1983 - Europe de l'Est« Les prémices du mal »Malgré de hautes vitres, la pièce était très sombre. La faute, peut-être, à ces épais rideaux fermés ou bien au jour qui commençait à décroître au dehors. Comme dans nombre de pays de l'Est, les journées d'hiver n'étaient réputées ni pour être tendre, ni pour être longues. Et l'ambiance qui régnait dans la demeure des Deneïhkana n'aidait en rien à rendre l'atmosphère plus chaleureuse. Il faut dire que ce n'était guère le genre de la maison, surtout quand il s'agissait de ce gamin assit sur sa chaise. Une chaise au dossier presque aussi haut que l'étaient les rideaux et les fenêtres, de même couleur également alors que le velours rouge agrafé a l'assise rappelait à s'y méprendre au drapé des rideaux. Et tout comme on dira que la chaleur ne régnait pas au sein de cette famille, on ne dira pas non plus qu'ils avaient le moindre goût. En vérité, tout ceci n'avait aucun importance pour les Deneïhkana. Ça faisait, de toute façon, des années qu'ils avaient arrêtés de vivre. Qu'ils semblaient s'être repliés sur eux-même et, d'après les dire, depuis lui il n'y avait plus eu aucun héritier. A croire que la lignée allait s'éteindre. Elle l'était déjà en réalité. Depuis le père de ce gamin assit sur la chaise. Parce qu'ils n'étaient pas les enfants de cette famille mais ceux d'une autre famille. Où d'un autre père ; un secret bien gardé qu'on tentait de protéger comme pour le faire perdurer. Comme si le garçon assit sur sa chaise n'était là que pour attendre son heure. Qu'il allait devoir rester immobile pendant encore un long moment et que sa vie ne serait vécu que par l'intermédiaire d'une ouverture entre les rideaux. Mais... C'était pour leur plus grand bien.
Ce gamin lui, il deviendra Maxwell un jour. Alors on va l'appeler comme ça pour l'instant. Parce qu'il n'a jamais vraiment eu d'autre nom, parce qu'il n'a jamais été enregistré sur un registre. Il n'a jamais été nommé mon ange, mon fils ou quoi que ce soit. Même là, alors qu'il n'a qu'une dizaine d'années à peine, on l'appel Monsieur. Comme si sa simple ascendance prenait le pas sur tout le reste. Ça avait sûrement été le cas aussi avec son père et on sait tous ce que ça donnait pour son grand-père... Enfin tous... Eux le savent, malgré les années qu'il aura passé dans cette prison. Un jour il sera tué. Par un autre Seigneur de la Magie Noir. Un qui aime à se faire appeler comme ceci en tout cas. Sûrement que les Deneïhkana n'en verront rien, d'ici ce jour, ils seront éteint. Il ne resta que lui, gamin assit sur sa chaise au centre de la pièce.
A le voir comme ça, on pourrait vraiment croire qu'il a eu une enfance de merde. Une enfance pathétique et sans joie. Peut-être bien que par rapport à d'autres gamins, c'est le cas. Mais jusque là, étrangement, il ne s'en plaint pas. Parce qu'il est peut-être pauvre de sorties, qu'on le montre rarement au monde et que son univers se résume à cette demeure mais il est riche de tout un savoir et d'une future source de pouvoir. Ils y tiennent à leurs lignées de sang, même celles que l'on n'attend pas au tournant et si, personne ne le sait, eux savent qui il est. Et, croyez le ou non, ça suffit amplement pour faire toute une éducation. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est assit ici aujourd'hui. Pas pour faire un mémoire à l'oral ni pour étaler ses connaissances mais pour montrer qu'il est capable de se maîtriser. De le maîtriser. Lui, le don de naissance qui n'aura même pas attendu les premières ébauches de magie pour se manifester. Et on y tient à ce qu'il soit rapidement dompter. Sûrement parce qu'il ressemble un peu trop à son ancêtre quand il était jeune, ou même plus vieux. Parce que les changements ne sont pas significatifs où n'arrivent pas au moment voulu. On souhaiterait qu'il se maîtrise, qu'il Le maitrise pour pouvoir continuer sa vie ailleurs. Il les as déjà entendu, un jour, il ira dans une autre famille, voir autre chose. Pour garder le secret ? Qu'ont-ils dit déjà... Carrow ? C'était bien ça ?
Mais avant, comme maintenant, on effacerait les traces, toutes les traces. Un jour prochain tous les Deneihkana restant trouveront la mort. Tous, y compris lui, même si ce ne sera que mise en scène. Ca arrivera juste avant qu'ils doivent faire ses premiers pas à Durmstrang. Et des années plus tard, on dira qu'il aura été à Ilvermorny. Puis, un jour, il aura deux filles. De deux mères différentes et de lignées différentes. Puis il effacera tout, encore. Pour être le seul en connaissance de ces secrets. Il recevra un ordre de Merlin et tiendra un bar qui cache un passage secret vers Poudlard. Ne serait-ce pas là, la rencontre deux ces deux familles une nouvelle fois ? Ca le fera sûrement sourire à ce moment, quand il y repensera alors que des glaçons tourneront dans un verre de whisky. Mais, pour le moment, il n'a pas encore dix ans et il est assit là. Au centre de cette pièce froide aux rideaux fermés.
Autour de lui il y a ces quelques représentants de la famille d'Europe de l'Est qui le fixe, qui le scrute, qui semblent attendre quelque chose alors qu'ils se murmurent des paroles aux oreilles. Le garçon assit n'en entendra pas la moité. Il est Métamorphomage, pas doté d'une ouïe sur-développée. Ils attendent de voir ce qui va changer et quand ça va changer. Est-ce qu'il essaye maintenant ce gamin assit sur sa chaise ? On ne dirait pas. On dirait qu'il les regarde juste de ses yeux gris qui passent au vert, qui deviennent presque violet avant de reprendre une teinte normale. Et puis, il y a aussi sa chevelure qui change. Elle devient plus courte, moins blonde. Plus noire. Un noir de jais pour accompagner des yeux d'un bleu si clair qu'on croirait regarder la surface de la mer des caraïbes. Ou bien, un lac de glace. Peut-être était-ce l'idée alors que de minutes en minutes, il lui ressemble de moins en moins pour ressembler à autre chose. A... Quelqu'un d'autre ? Il ne sait pas trop qui c'est, lui qui est sur sa chaise. Il sait juste qu'à force de crisper sa mâchoire, elle est devenue moins carrée, plus ronde tout comme ses joues sont devenues plus joufflues. Il a aussi l'impression d'être plus grand, quoi qu'il devienne plus petit quelques instants plus tard.
Parce que même si, de la tête aux pieds, il arrive à changer. Il n'arrive jamais à maintenir une forme trop longtemps. Il suffit d'un bruit pour que les cheveux virent à autre chose. Un sursaut pour qu'il rapetisse sans avoir le temps de dire ouf et, parfois, il se retrouve si disproportionné d'un côté ou de l'autre qu'il en est incapable de se lever ou de marcher. La question du jour est donc de savoir jusqu'où il peut aller et pendant combien de temps il peut le faire. Parce qu'il ne pourra jamais être lui, parce qu'il ne doit pas être lui. Parce qu'à force de lui montrer des images de son grand-père et de son père il leur ressemble alors qu'il ne doit pas. Parce qu'il faut tout effacer comme d'habitude. Qu'un secret doit resté un secret. Alors on lui mettra d'autres photos sous le nez. Des hommes et des femmes. Blonds, bruns, roux, avec des yeux de couleurs différentes, des teints différents et des poses différentes. Tout ça dans le but de voir en combien de temps il peut changer et si il peut imaginer ce à quoi ressemble les membres qui ne sont pas sur la photo. Puis, il devra choisir et tenir le plus longtemps possible et à partir de là. Cette vraie épreuve commencera ; celle qui se dessine maintenant alors qu'il sent la pression des regards sur lui.
Maintenant qu'il est dans une forme qu'il peut maintenir, ils vont utiliser toutes les ressources à leur disposition pour essayer de la briser. Ils passeront par les sentiments d'abord. Des sentiments aussi doux que les souvenirs d'un père et d'une mère même si il n'en garde aucun. On lui parlera d'eux, de leur vie, de leur mort et du fait qu'il soit tout seul. On lui rappellera, alors que la couleur de ses cheveux vacille légèrement, le poids qu'on veut qu'il porte et qu'il devra porter. Parce que le choix est fait et que c'est pour ça qu'il est là. On lui redira par trois fois ce qu'il doit dire et faire dans les prochaines secondes. Jusqu'à ce que le noir de jais reste en place et qu'il puisse marcher sans avoir à y penser. On mettra sous son nez des photos toutes moins joyeuses les unes que les autres. Certaines parfaites pour vous faire faire des cauchemars si vous êtes un moldu et que vous craigniez la torture. On lui indiquera le nombre de lois, de textes, de décrets qui visent à garder les sorciers cachés. Jusqu'à ce que ça exacerbe sa peine et sa colère ou bien sa frustration. Tout ça pour être bien sûr qu'il peut gérer la pression et que, même si il ne gère pas, sur lui rien ne changera.
Ce ne sera pas la seule épreuve qu'il aura comme ça. Ce n'est pas la première non plus. Chaque jour il y en a une, chaque jour on cherche une autre chose à travailler en plus de ses connaissances de base. Et tout tourne toujours autour de la même chose. Une maîtrise parfaite de ses émotions et de son corps. Savoir ressentir si les yeux changent alors que l'on ne le souhaite pas, si il y a une ride en plus, un cheveux blanc en plus, un grain de beauté en moins. Savoir où est quoi et qui change quoi. Est-ce sa volonté ou ses émotions ? Est-ce de son fait ou de celui de son cerveau qui perd le contrôle ? Et c'est épuisant pour le gamin assit sur sa chaise qui doit faire attention à tout, maîtriser tout, comprendre tout. Si bien qu'un jour, ça marchera et qu'il pourra tenir une forme pendant longtemps ; pendant toute une vie peut-être ; celle d'un barman dans le vieux bar miteux d'Abelforth Dumbledore. Rien qu'à le dire, il trouvera toujours ça aussi marrant que la première fois... Un Grindelwald dans l'antre d'un Dumbledore. Y'a comme une sensation de déjà vu, de déjà entendu...
Peut-être est-ce pour ça que déjà, sur sa chaise, un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres. A moins que ce soit parce que rien n'a changé et que tout est resté en place malgré les longues minutes de cette torture mentale dont cette fausse famille bientôt morte à le secret.
We've lived in the shadows for too long. I ask all of you, who does this protect? Us or them?
L'ombre du Hasard
Mes compétences magiques Maîtrises: Bonus/Malus: Coffre Gringotts: Sortilèges: Potion: Familiers: Classe principale: Classe secondaire:
Photomaton : Feat. : ??? Niveau : 50/100 Points d'Exp : 3827 Health Point : 2 500 PC (compétences) : ??? PC (caractéristiques) : ??? Scolarité et Métier : Je suis un pnj commun, je vous sert à donner vie à des personnages de votre choix en cas de besoin. Tout le monde peut m'utiliser.
Mar 27 Déc - 22:32
Le membre 'Maxwell G. Dracarys' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Echec/Reussite' :
Le hasard c’est “l’involontaire simulant le volontaire”.
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Photomaton : Feat. : Robert Downey Jr. & Johnny Depp Niveau : 100/100 Points d'Exp : 30760 Particularité : métamorphomage palier 6/7 Health Point : 5 000 PC (compétences) : 42/103 PC (caractéristiques) : 72/103 Scolarité et Métier : Je vous suggère humblement de trouver vous-même les réponses à vos questions concernant ma scolarité. Si vous avez quelques doutes que ce soit, vous me trouverez sûrement derrière le comptoir de la Tête de Sanglier.
Dim 10 Sep - 18:07
Lux Aeterna (Requiem for a dream)clickMaxwell xxx 01.2025 - Bibliothèque antique« Le chien à trois têtes »
Malgré le fait qu'on soit en hiver dans une partie de ce monde, la chaleur ambiante était presque étouffante. Un peu comme si elle émanait des hautes portes closes qui se dressaient derrière lui. Ou bien était-ce le lieu en lui même, chargé d'énergies mystiques qui donnait cette impression de lourdeur. De celle qui aurait pu donner envie de faire demi-tour sans demander son reste à qui ne serait pas préparé pour de telles découvertes. Pourtant, cette sensation qu'il ressent semble être le cadet des soucis de Maxwell Dracarys, homme aux multiples visages qui se sera présenté il y a plusieurs heures maintenant, un sésame entre les doigts qu'il aura présenté avec assurance aux sorciers montant la garde à l'extérieur. Ce fut tout un entrelacs de salles et de couloirs qu'il traversa, comme autant de pièces dans un labyrinthe qui n'a qu'une seule vocation, protéger ce qui se cache en son sein. Car l'objet de sa visite est encore bien loin de sa vue alors qu'il attends, debout et stoïque, pendant que des mèches de cheveux brunes sont agitées par cet air doucereux qui vous donnerait presque envie de dormir. Apparemment, apporter le laissé-passer et montrer patte blanche n'est pas suffisant pour pouvoir apprécier la beauté de ce qui se cache au cœur de cette bibliothèque. Et quelle beauté ! De quoi attiser toutes les curiosités et faire naître toutes les envies. De quoi, peut-être, obtenir de nouvelles formes de réponses, surtout celles qui pourraient être utiles pour faire face à toutes ces questions qui n'en trouve jamais.
C'est du moins l'argument que l'homme à la canne présentera lorsqu'un sorcier couvert de blanc des pieds à la tête sortira d'une petite pièce sur le côté. Son pas pressé ne cessera qu'une fois qu'il se sera recroquevillé devant Maxwell, que ce soit en signe de respect ou en guise d'excuse ne sera pas examiné par le gérant de la tête de sanglier. Après tout, ce ne sont pas les traits de son visage qui ressortent ici. Ce sont ceux de l'autre, ceux qui doivent être et ceux qui redeviendront peut-être un jour. On voit pourtant, dans le regard qu'il adresse au sorcier, cet éclat qui brille bien trop souvent chez le bon tavernier, cette lueur de malice parfois un peu cruelle et qui souffre difficilement de se voir surprise par un refus. C'est un sourire en coin aussi, traditionnel marque de fabrique qui laisse pourtant sous-entendre que sa venue n'a rien d'une promenade de santé et qu'elle a longuement été étudiée. C'est que l'homme ne se déplace jamais pour rien. Quoi qu'il entreprenne, il y a toujours un but à atteindre. Quelque chose qui, une fois encore, ne sera dévoilée qu'à demi-mot au gardien des lieux.
Car si l'homme vêtu de blanc à tout l'air d'être un sorcier standard, il y a quelque chose dans ce qu'il dégage qui le fait paraître bien plus ancien. Un peu comme si il était attaché à cette zone, à cette bibliothèque presque mythique et qui regorge de bien plus de mystères que ce qu'un seul homme ne pourrait découvrir dans toute une vie. Mais nous n'en sommes ici qu'aux présentations et aux questions qui se distillent dans une bouche pour finir dans une oreille. Celle d'un homme qui est loin d'être sourd et qui va donner ses propres réponses, juste ce qu'il faut. Ni trop. Ni pas assez. L'homme en blanc semblera satisfait au bout d'un moment et lorsqu'il se retournera vers ces hautes portes, ce sera pour les ouvrir d'un simple geste de la main. Le bâtiment entier semblerait presque capable de n'obéir qu'au gardien des lieux alors qu'il entame sa marche. Bientôt suivi par Maxwell dont même la canne ne vient plus perturber la quiétude des lieux. De gauche à droite et de haut en bas, on peut apprécier la présence d'étagères anciennes d'ouvrages d'un autre âge. De choses qui ne sont plus de ce temps et qui doivent cacher bien plus de légendes et de vérité qu'aucun autre endroit sur cette terre.
C'est du moins l'impression qui se dégage du lieu alors que les portes se referment sur les deux âmes dans un bruit sourd qui ferait presque sursauter. Étrangement, la chaleur ambiante semble disparaître après quelques mètres, comme si la température était régulée pour protéger les vieux parchemins. Comme si elle atteignait le niveau propice à la conservation des grimoires et artefacts. Certainement... Même si, là encore, rien ne viendra surprendre Maxwell dont le regard ne fait que survoler les rayons avec une certaine pointe de curiosité. Il ne viendra pourtant tendre ses doigts vers aucun de ces ouvrages, respectant les règles énoncées avant l'entrée et ce, jusqu'au pupitre aménagé au centre de l'une des pièces. L'estrade sur laquelle repose l'objet semble baigner dans une lumière surnaturelle bien que les puits de jour soient très présent tout autour. Elle donne à la fois une impression de calme et de puissance bien que son aura puisse restée angoissante. Elle donne l'impression de prévenir que les pas ne doivent pas quitter cet endroit tant que les mains ne sont pas vides. Comme si un millier de pièges pourrait venir se renfermer sur tout le savoir qui se trouve ici.
L'homme en blanc finira par s'arrêter à quelques mètres de l'endroit. Invitant Maxwell à avancer avant qu'un grimoire n'apparaisse sur le pupitre. Lorsqu'il parcourt la couverture du bout des doigts, on pourrait presque voir son sourire s'élargir un peu plus, son regard devenir plus claire également. Même si ce ne sont que des impressions alors qu'il va laisser reposer sa canne sur le coin du pupitre pendant que l'homme en blanc disparaît entre les étagères. Il y a quelque chose d'étrange qui émane des pages qui vont se tourner les unes après les autres, comme si le livre savait ce que le visiteur voulait réellement. Pourtant, sur beaucoup d'entre elles, les mots resteront hors de sa portée, écriture incompréhensible pour l'oeil et le cerveau humain qui aura la capacité à lui faire froncer les sourcil. C'est comme si l'ouvrage secret se moquait ouvertement d'une certaine manière. Qu'il testait quelque chose où attendait quelque chose qui va bien au-delà des mots. Il y en a tant des comme ça, dans bien des lieux en ce monde. Et parfois, seule une grande sincérité permet aux secrets de se révéler. Sûrement est-ce pour ça que sur la page blanche qui s'est fixée devant ses yeux, Maxwell viendra poser la main. Le silence environnant n'en deviendra que plus lourd pendant qu'une conversation silencieuse semble s'installer, jusqu'à ce que les lignes commencent à se tracer et que les mystères commencent à se dévoiler.
L'énigme s'imprimera lentement devant les yeux de Maxwell avant d'être enregistrée dans son cerveau et le sourire qui était né il y a plusieurs heures maintenant reviendra lentement quand les pages se fermeront avec rapidité, laissant claquer les couvertures l'une contre l'autre tandis que l'homme en blanc refait son apparition. Rien n'a changé chez lui dans son expression, même son regard donne l'impression qu'il est toujours aussi vide quand il invite Maxwell à quitter l'estrade pour le raccompagner entre les allées. Il n'y aura toujours pas de mots échangés, pas plus que des regards quand les portes se refermeront, scellant une nouvelle fois le savoir enfoui sur plusieurs générations.
Malgré l'intellect de l'héritier, l'énigme prendra quelques temps à être résolues. Plusieurs jours dans un silence de mort pendant que la taverne de pré-au-lard sera tenue par assez d'elfes de maison pour qu'on se demande si Poudlard n'en a pas été vidé. C'est qu'entre ce voyage aller-retour dans la bibliothèque et ce nouveau départ vers la cible à atteindre, il aura fallu plus de temps que nécessaire. Sûrement parce que savoir acquis ne se partage pas avec n'importe qui. Le nom du lieu où il se rendra restera un mystère aux yeux et aux oreilles du monde, les lèvres de Maxwell restant scellées jusqu'à ce qu'il pense être le bon endroit. Il lui faudra quelques lunes encore pour percer les mystères des lieux et une étrange ténacité jusqu'à trouver cet œuf, caché dans les profondeurs de la terre et qu'il remportera chez lui dans ce même silence. Un secret issu d'un autre secret et qui restera bien gardé pendant quelques temps encore.
Il y a une certaine forme de satisfaction dans cette acquisition. Et un sourire aussi, qui reste presque aussi énigmatique que l'homme qui vient de faire disparaître l'oeuf dans les pans de ses vêtements.
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