Date : Jeudi 23 Janvier 2025
Lieux : aéroport international de New York - J-F.-Kennedy
Participants : @Liam A. Notaras & @Josie E. Barker

Le hall des départs de l'aéroport John F. Kennedy de New York est un ballet incessant de mouvements, une symphonie visuelle et sonore qui accueille les voyageurs du monde entier. Dès que l'on pénètre dans cet espace vaste et effervescent, le murmure distinctif des conversations multilingues forme une toile sonore qui enveloppe les passagers d'une mosaïque culturelle. La lumière tamisée provenant des immenses baies vitrées baigne le hall d'une lueur dorée, révélant des files interminables de guichets d'enregistrement alignés tels des sentinelles prêtes à guider les voyageurs vers leurs destinations. Les enseignes lumineuses clignotent avec des destinations exotiques, évoquant des rêves de découvertes lointaines et d'aventures inédites.

Les voyageurs, arborant une palette éclectique de tenues et de visages, se dirigent avec détermination vers les portes numérotées, portant l'excitation de l'inconnu et la nostalgie des au revoir. Les valises à roulettes bruissent sur le sol lisse, accompagnées du cliquetis régulier des chaussures qui se hâtent vers l'embarquement. Les boutiques élégantes qui bordent le hall ajoutent une touche de luxe à l'atmosphère cosmopolite. Des parfums enivrants et des montagnes de chocolats importés attirent les passants, offrant un avant-goût des plaisirs que le monde a à offrir.

Au-dessus de l'effervescence, les écrans d'information projettent en continu des départs et des arrivées, orchestrant un ballet numérique qui guide les voyageurs dans leurs itinéraires complexes. Les haut-parleurs diffusent des annonces en plusieurs langues, créant une symphonie de sonorités exotiques qui flotte dans l'air. Dans ce hall des départs de l'aéroport JFK, le temps semble suspendu entre le connu et l'inconnu, entre les adieux et les retrouvailles. C'est un lieu de passages éphémères où les histoires de chacun se croisent avant de s'envoler vers des horizons lointains, portées par le frisson de l'aventure.

Sortir d'un sommeil de plus de cent ans pour découvrir le monde moderne est une expérience, comment dire, particulière. Imaginez un jeune homme déconcerté, émergeant de son long sommeil, jeté sans ménagement dans le tourbillon frénétique de cet aéroport. Il se frotte les yeux, le pouce d’un côté, le majeur et l’index de l’autre ; espérant presque que ce cauchemar high-tech s'estompera, mais non, il est là, entouré de gens qui semblent plus préoccupés par leurs gadget boite-de-conserve intelligents que par la réalité qui les entoure. Bienvenue dans le futur, mon ami, où l'interaction sociale est remplacée par des écrans lumineux et où l'art de la conversation semble être tombé dans un coma profond.

Les annonces au micro semblent sortir tout droit d'une comédie futuriste. "Bienvenue à l'aéroport JFK, où le voyage dans le temps est monnaie courante, et où vous pouvez payer votre café avec un morceau de plastique magique." Le jeune homme, perplexe, s'interroge sur la logique de cette nouvelle ère, se demandant si le monde a été frappé par un sort de folie pendant son sommeil. Les gens, rivés à leurs gadgets, errent dans le hall sans même remarquer le miraculé du passé qui les observe avec une suspicion mêlée de sarcasme. Les sacs à dos et les valises à roulettes se faufilent entre les pieds de notre jeune homme, qui se demande s'il aurait dû dormir encore quelques décennies pour échapper à cette époque surréaliste.

Et puis, il y a les "sécurités" - ces contrôles draconiens qui semblent plus intéressés par la taille de votre shampoing que par votre identité. La dernière fois qu'il a vérifié, ces préoccupations triviales n'étaient pas au sommet de la liste des priorités humaines. Dans ce monde moderne, JFK est une étrange mosaïque d'indifférence et d'agitation, où le jeune homme découvre que le futur est peut-être plus étrange et déconcertant que ce qu'il aurait pu imaginer. Mais qui sait, peut-être qu'après une bonne tasse de café, il commencera à s'habituer à cette comédie absurde appelée vie contemporaine ?

Il s’avancera, sans plus qu’une besace improvisée avec une sorte de drap sur l’épaule. Il aura appris à ses dépens, quand il était encore en Europe il n’y a pas si longtemps, les dangers des armes qui était pourtant sa fierté d’un autre temps. Parcourir le sud du nouveau continent à la recherche de réponse lui aura presque fait oublier l’ère dans laquelle il était arrivé. Pourtant, il ne pourra pas y échapper bien longtemps. Car après avoir retrouver ses cousins, être tomber sur une cousine en Afrique. Voilà qu’il s’envolais pour la Grande Bretagne afin de se rapprocher de l’action. Il ne comprenait absolument rien à ce qu’on lui demandait, il avait de l’or, des bijoux, mais certainement pas de morceau de papier vers. Eh oui, il a dû connaitre la naissance des billets chez les personnes dénuées de magie, peut-être, ou pas. C’est bien plus drôle de l’imaginer comme ça.

La colère monte vite chez Arès, il est connu pour son tempérament violent après tout. On n’est pas dieu de la guerre en faisant des colliers de pâquerette. C’est en blanchissant la jointure de ses mains qu’il tournera les talons, le regard plus noir que noir après cet échec cuisant. Peut-être aura-t-il erré encore un peu, dans ce grand hall, jusqu’à croiser cette fille aux allure délabrée de courtisane d’un endroit mal famée. Avec ses yeux cernés de noir qui aurais besoin d’une leçon auprès de Cléopâtre sur la bonne manière de faire ressortir ses iris à travers le charbon. Mais passons. C’est une silhouette parmi tant d’autre qu’il croise dans la foule, qu’il note dans un coin de son esprit car c’est ainsi qu’il a l’habitude de fonctionner. Cette fois cependant il s’arrêtera.

- Dit moi où je peut changer ça en papier vert ?

C’est presque trop impérieux comme intonation, encore une chose qu’il aura à apprendre : ici-bas et de nos jours, il n’a plus rien d’un « dieu » et personne ne lui doit abnégation. En prononçant ses quelques mots il aura ouvert la paume de sa main pour dévoiler quelques pierre précieuse et pièce d’un autre temps en or massif qu’on n’avait pas voulu lui prendre mais qu’on lui avait conseiller d’échanger au guichet, si quelqu’un voulait bien les lui prendre.

Et si on se demande pourquoi des sorciers serait dans un aéroport moldu ? Parce qu’ils les prennent, les transports moldu : bateau, avions, même voiture ! ça n’est pas nouveau, demandez à certain rescapé du RSS Titanic, ou bien ceux qui voyages souvent. Les portoloins sont rare et réservé à une certaine caste. Et les long voyages en tapis volant ou objet moldu ensorcelé toujours très surveillé : imaginez qu’on vous voit à bord d’un cabriolet volant ? Donc pour la plupart des sorciers et sorcière, de ce temps ou d’ailleurs, c’est finalement monnaie courante. Qu’on fasse, ou non, confiance aux capacités des personnes dénué de magie pour conduire leurs passagers à bon port ! Dans tout les cas, ce n'est pas comme si Liam avait d'autre choix... Pour le moment !

Date : Jeudi 23 Janvier 2025
Lieux : aéroport international de New York - J-F.-Kennedy
Participants : @Liam A. Notaras & @Josie E. Barker

La jeune femme émerge tel un éclair sombre, avec un visage sculpté par des traits anguleux, tels des ombres et des lumières dans une danse perpétuelle. Ses yeux, deux puits de ténèbres ourlés de kohl, captivent avec une intensité hypnotique, transmettant des émotions envoûtantes par l’azure de ses iris. Les sourcils, fins et définis, semblent dessiner l'arc d'un arc sombre au-dessus de ses orbes envoûtants.
Le teint pâle de la demoiselle agit comme une toile immaculée où se détachent les contrastes saisissants de son maquillage audacieux. Ses lèvres incarnent la tentation, revêtues d'une teinte écarlate rappelant le sang, contrastant avec la pâleur de sa peau comme une rose rouge épanouie au milieu d'un jardin d'hiver. Sa silhouette, svelte et élancée, se profile tel un trait de plume aérien, évoquant une silhouette de corbeau en vol dans l'obscurité. Ses vêtements incarnent une fusion rebelle et envoûtante : un mélange de cuir sombre et de dentelles déchirées, comme si la féminité et la rébellion s'entrelaçaient dans une danse ténébreuse. Elle porte sa débauche à la fois gracieuse et provocante, drapée de voiles noirs évoquant l'élégance d'une silhouette victorienne de sa mémoire millénaire, mais revisitée avec une touche contemporaine rebelle qu’il découvre. Sa coiffure, un tumulte de mèches d'un blond presque blanc, encadre son visage comme une auréole de mystère, accentuant son aura énigmatique. À travers chaque mouvement, la demoiselle semble incarner la dualité entre la vulnérabilité et la détermination, une rose noire éclose dans un jardin de contrastes et de mystère.

Liam avait observé cette étrange scène, cette femme, avec une curiosité grandissante. Il avait remarqué la façon dont la jeune femme, perdue dans ses pensées ou ses préoccupations, tenait une cigarette entre ses doigts tout en s'accrochant fermement à son sac. Quand il avait ouvert la main pour révéler ces éléments brillants, il avait noté le léger froncement de ses sourcils, un détail fugace qui trahissait une forme de perplexité. Elle semblait hésiter, son regard charbonné parcourant le visage du jeune homme avant de se tourner vers le guichet, désignant quelque chose d'un geste nonchalant. Pourtant, quand elle avait refermé la main de Liam, une douce fermeté avait transparu dans ce geste, presque imperceptible. Liam avait suivi son mouvement, intrigué par la façon dont elle avait pris les devants pour aller vers le guichet, détournant parfois quelques priorités sans sembler s'en soucier. Suivant du regard des instruction silencieuse, son esprit pris un chemin qui n’appartiendra pour le moment qu’à lui avant de s’exécuter et de laisser tomber quelques pierres et piecette d’or d’un autre temps à la vue de l’homme qui semblait abasourdit de ce qui venait à s’étaler sur son comptoir. C’est avec toute l’assurance du monde que d’une voix basse Liam pris la parole.

- De quoi prendre deux trajet pour Londres, en grande Bretagne.

L’homme leva un sourcil, entre le ton impétueux du jeune homme et ce qu’il présentait comme monnaie, ça n’avait peut-être rien d’étonnant. Le moldu décontenancé laissa sa bouche s’entre-ouvrir quelques instants avant de ce penché pour observer les gemmes.

- On prend pas de ça ici.

Il eu l’ai de se poser bien trop de question pour ce que pouvais contenir son petit cerveau de mortel, de quoi arraché un sourire en coin à Liam, qui observateur, vis une main filée sous son comptoir : comme si les deux jeunes gens avaient possiblement quelque chose à se reprocher. Il se pencha très légèrement vers la jeune femme à ses côtés pour lui glisser quelques mots.

- Je crois que notre ami ici présent ce fourvoie sur l’appartenance de ses quelques gemmes. Une idée ?

Même sa façon de parler semblait, pour le moment, détonner avec le cadre. Et si lui ne s’en rendais pas forcément compte, nul doute que ce serait le cas pour d’autre. Refermant sa poigne sur ses possessions, il glissa son bras dans celui de la demoiselle pour faire un demi-tour et ne pas forcément rester là pour le moment où la sécurité risquait de ce pointé. Et vu la rapidité de réaction dans les aéroports de ce pays, il est fort à parier qu’il serait bon de commencer à accélérer la marche dans peu de temps…

- Des gobelins, il nous faudrait des Gobelins.

Nous, oui, parce que visiblement la demoiselle était une cible et maintenant qu’elle à été verrouillée elle est incluse dans un « on » où il est fort à parier qu’elle ne se projetais pas !

Date : Jeudi 23 Janvier 2025
Lieux : aéroport international de New York - J-F.-Kennedy
Participants : @Liam A. Notaras & @Josie E. Barker

Il lui aura effectivement libéré le bras, à un moment où un autre, qu’elle puisse mettre ce long vêtement qu’elle avait trouvé quelque part ou ailleurs. Tout comme il aura regardé ce drôle de chapeau en arquant un sourcil. Avait-il la tête de l’emploi ? Pas vraiment. Pourtant on ne doute pas que ça lui ira bien, qu’est-ce qui ne lui va pas après tout ? Il a dû le mettre également au bout d’un moment et après un soupir tout aussi silencieux que ceux de la jeune femme qu’il garde dans son sillage, sens en alerte. N’oublions pas qui est Arès, dieux de la guerre. La violence était son quotidien, certes. Ce qui lui donne certaine capacité dans l’art du combat à faire pâlir d’envie certain des plus badass des personnages de notre histoire. Mais il sait tout aussi bien comprendre les mouvements, les lires et surtout les entendre. Qu’il les voit ou pas d’ailleurs. Mais nous ne nous attarderons pas là-dessus, puisqu’il donne bien le change. Qu’il ne perd pas un sourire en coin, rictus et visage détendu. Tout est normal, tout va bien, et ça ne peut pas être pire que quand il venait de s’éveiller et avait finir dans une cellule d’un ministère quelconque, n’est-ce pas ?

Ce qu’il cherchera c’est un coin, quelque part où ils pourront s’éclipser à l’abris des regards. Il n’aura pas de mal à serpenté dans la foule, s’y fondre et les faires disparaitre pour ses simples mortels qui n’ont pas la vision assez claire pour suivre les mouvements de masse. Aussi entrainé soit-il. S’il a une chose à retenir du monde moderne c’est qu’il a perdu toute sa capacité à suivre instinct et sens primaire pour privilégier quelques gadgets. C’est au détour d’un couloir qu’il finira de les faire disparaitre. Quand Il attrapera de nouveau le bras de la jeune femme pour l’y engouffrer. Il n’y met pas spécialement de force. Et il quittera tout aussi vite le tissu de cette cape à manche pour placer sa main à plat sur le mur derrière la jeune femme, barrant leur visage de la musculature de son bras. Suffisamment pencher vers elle pour donner l’illusion d’autre chose qu’un regard échanger dans le silence, marquant toujours la présence de ce petit rictus un peu trop amusée par la situation d’ailleurs.

Et si on faisait un petit test ? Juste pour s’amuser ?

- Ferme les yeux. Et concentre-toi. Qu’est-ce que te dit ton instinct ?

Passer pour un fou ? Non, il n’a pas. Pour lui c’est presque normal. Il les aura chuchotés ses mots. Dans un souffle à peine et ce sera légèrement redresser ensuite pour regarder la sécurité les dépasser dans les voir. C’est à ce moment là qu’il laissera retomber son bras.

- Des idiots.

Il aurait presque l’air de passer le meilleur moment de sa journée, même si ça reste avec modération parce qu’il n’est pas un enfant qui découvre un sapin de noël… Ou une Emily… Et encore moins une Kitsune ! Ou un valet de cœur ?

- Alors ?

Alors ? Elle a essayé ? Ou est-ce qu’elle est encore aveugle -oui il se fait rire de l’ironie-.

Date : Jeudi 23 Janvier 2025
Lieux : aéroport international de New York - J-F.-Kennedy
Participants : @Liam A. Notaras & @Josie E. Barker

La cigarette qui petit à petit brûle entre les doigts de la Pythie sera substitué par un geste rapide du « jeune » homme qui viendra la voler à la pit Pocket avec dextérité pour la coincer entre son pouce et son majeur quand il la porte a ses lèvres, le temps qu’elle fasse ce qu’il lui demande tout du moins. Retour de batte pour le dragon de nicotine en herbe qui va voir la fumée grisâtre échapper des lèvres de l’homme pour venir lui frôler une oreille et rebondir contre le mur. Et ce, dès qu’elle aura fermé les yeux. C’est quand elle pointera l’endroit adéquat de l’index qu’il reculera pour de bon, laissera tomber cette main qui était à plat contre le mur le long de son corps et tendra la cancerette a sa propriétaire, non sans en avoir pris une seconde taffe. Et puisqu’après avoir fini et jeté la cigarette au sol, elle commence à prendre une direction, il va suivre et attraper son poignet pour accélérer un peu la marche.

Ils finiront donc par le trouver ce guichet de gobelin. Il aura lâcher son poignet pour passer son bras par-dessus ses épaules, qu’elle ne s’échappe pas le temps qu’il marchande avec un certain charisme. Suffisamment pour tirer un bon tas d’or de ce qu’il avait à échanger dans une suite de mots et de fermeté qui ne sera pas détaillée ici, mais qui, n’en doutons pas laissera quelques emprunte sur la mémoire des témoins. On ne dit pas non à un (demi-)dieu. Pas sans conséquence du moins. Son égo n’a d’égal que celui de son double il faut croire ?

- Deux billet pour Londres. A l’écart de la plèbe.

Voilà une phrase qu’on notera cependant dans cet échange. Et le tout avec un charmant sourire en coin. Et non, il ne laissera pas s’échapper la jeune femme. Et si elle remue, il reste de marbre. Maintenant qu’on a fini d’arranger le voyage, demi-tour toute pour passer les portillons, n’est-ce pas ? Et pour mieux se faire comprendre il va tendre l’un des billets à la blonde peroxydée nonchalamment.

- On va profiter de l’attente pour aller acheter quelques petites choses supplémentaire. Tu veut un truc à boire ?

Kidnaping ? Pardon, il n’a pas la référence. Il ordonne, on suit. C’est plus ça a notre époque ? Pour lui, si. Il va laisser tomber son bras vers la taille de la jeune femme, libérant d’avantage ses mouvement et frôlant à peine le manteau qui la couvre tout en gardant suffisamment peu de distance pour ne pas la laisser s’échapper.

- Prend ce que tu veux à manger aussi.

Les voilà devant le guichet d’une célèbre marque de café et pâtisserie américaine rependu un peu partout dans le monde -coucou starbucks- il se prendra un simple café noir et sans sucre. Et la laissera choisir ce qu’elle veut. A n’avoir que la peau sur les os, il serait dommage qu’elle fasse une syncope une fois en vol. Et pendant qu’on prépare leurs commandes, il aura un nouveau coup d’œil pour elle.

- Quel magasin ?

Avant de passer la sécurité. Et en ayant un coup de tête vers l’alignement de boutique de vêtements de l’aéroport. Souvent bien plus luxueux que ce qu’on pourrait trouver ailleurs. Dépasser légèrement cependant par les créateurs de l’époque, il la laissera choisir ce qui l’inspire le plus. Ça serait dommage d’arriver en plein hiver, en Angleterre, à moitié à poil.