Date : 10 janvier 2025
Lieux : allée des embrume, Londres.
Participants : @W. Charlie Avery & @Kai Moana A. Shinoda

Elle à la tête entre les mains Charlie, elle à l’air de vouloir cramé ce putain de parchemin avec juste la force de son regard. Y’a une goutte de sueur la sur son front. Et putain qu’est-ce qu’il fait chier le prof’ la. Il veut pas fermé sa gueule ? La cloche elle veut pas sonner ? Qu’on se tire de la putain. Parce qu’elle en peut plus sa race et que sa jambe elle à l’air d’avoir pris vie d’elle-même à voir comment elle fait du trampoline sur le sol. Comprenez la, y’a comme un putain de pivert qui lui fracasse les tempes là. Putain de merde, sevrage de mes couilles. Ils sont sérieux de lui avoir confisquer sa cam ? Non parce que c’est qu’hier qu’elle s’est fait pincé par cette pute de demi-vélane là. Mais elle est déjà à bout. Y’a tout qui fait trop de bruit, tout qui la fait beaucoup trop chier. Et dans son crâne au final y’a qu’une idée qui tourne en boucle. Une clope, un ouinj, un shot, elle s’en fou. Elle veux juste se sentir mieux. Parce que ça fait mal, y’a des crampes, des crampes qui lui tordent les entrailles. Et y’a l’autre blondasse de Gryffondor qui lui demande si elle va bien. Mais ta gueule toi aussi Barbie sainte ni touche. Tu crois qu’on t’a pas vu prête à rendre ton petit déjeuner en cours de potion ce matin avec ta copine Potter la ?! Alors ta gueule.

La libération, enfin. Elle ramasse ses affaires, les traines derrière elle. Elle parle à personne juste elle sort. Elle sort et non, elle ira pas au diné. Elle va plutôt dans le parc. Une clope, n’importe quoi. Mais y’a rien à trouvé dans sa planque, dans le creux de cet arbres. Putain de demi-vélane de mort, elle veut lui collé dans le cul son troisième œil de ses morts. Elle aura sans doute frapper l’arbre de rage avant de se mettre à faire les cent pas en ce tenant les cheveux à deux mains si fort qu’elle pourrait les arraché. Faut qu’elle ce tire la, qu’elle se casse. Faut qu’elle sorte de ce château qui l’étouffe et qui lui donne envie de leurs faire bouffer leurs pudding par l’anus. Il avait dit quoi Noah ? Quand elle l’avait revu juste après son retour en Angleterre ? La sorcière Borgne, c’était où déjà ? Troisième étage ? Elle va vite quand elle veut Avery, elle doit être rentrée dans une ou deux personne aussi en leurs jetant des regards noir comme si c’était leurs faute. C’était quoi la formule putain… Dissendium. Amen. Elle s’engouffre. Elle traverse le tunel, l’obsession lui fait presque aussi mal que ses crampes quand elle arrive à Honneydukes, quand elle prend une grosse poignée de bonbon qu’elle fourre dans sa bouche. Quand elle en sort et qu’elle agite sa baguette.

- L’allée des embrumes.

Quoi ? Elle à l’air d’une fugueuse ? Elle porte pas sa robe non, enfin son uniforme si. Pose pas de question, elle est déjà au fond du bus. DEMARRE la putain. Un arrêt, deux arrêt, y’en a encore beaucoup des bouffons la ? Cinq arrêt plus tard, c’est pas l’allée des embrumes, c’est le chemin de traverse mais elle saute hors du bus. Elle peut plus là. Elle peut plus rester assise, elle fera le reste à pied. Il lui en faut, elle en a besoin. Elle en a vraiment besoin la putain quand elle s’engouffre dans le terrier du lapin -ou du chat- les bras croisée sur sa poitrine avec l’air d’un furet aux aguet. Il fait sombre ici, y’a toute sorte de gens bizarre aussi. C’était peut être pas l’idée du siècle, mais elle s’en carre le citron. Elle en a BESOIN elle vous a dit ! Elle regarde elle observe et elle fini par voir un visage qu’elle connait, qu’elle à pas vu depuis avril ? Juin ? On s’en fou. Elle s’en fou. Elle arrive et lui choppe le bras, quoi qu’il fasse pour le faire ce retourner. Elle à l’air déterminée la petite, avec plein de tic et de toc d’une bonne camée bien en manque. Elle est pâle aussi, très pâle. Coucou Kai, tu va bien ?

- T’en a ? Dit moi que t’en a ?

Date : Jeudi 28 Novembre 2024
Lieux : allée des embrume, Londres.
Participants : @W. Charlie Avery & @Kai Moana A. Shinoda

A genoux sur le bitume, avant de s’être laisser tomber en arrière le regard dans le vide. Ses grandes iris d’un bleu presque trop coloré semblant vivre quelque chose qui n’avait plus rien à voir avec la réalité de la scène. Son corps tremblait de désir, une obsession insoutenable qui l'avait tourmentée pendant des heures interminables. Les heures s'étaient transformées en une éternité, chaque minute passée sans sa dose était un supplice. Elle fixa longuement la petite pilule colorée qui serait son remède, une mixture infernale qui la libérait de sa propre prison mentale. Ses mains tremblèrent alors qu'elle approchait le cachet de ses lèvres. Une drogue qui lui promettait un instant de répit, un refuge fugace dans lequel elle pouvait fuir la réalité oppressante de sa vie.

Les breloques entourant ses poignets craquèrent sous les mouvements de ses doigts fébriles, et elle s'empara de la dose, c'était tout ce dont elle avait besoin pour calmer le chaos qui régnait dans son esprit. Lorsque la pilule roula sur sa langue pour finir par être avalée, elle sentit presque l’objet tant désirée effectué son trajet le long de sa trachée. Un frisson d'anticipation la parcourut, et elle ferma les yeux avant d'inhaler profondément. La sensation qui la submergea fut tout à la fois familière et étrange, comme si elle était à la fois chez elle et dans un lieu inconnu. Son souffle se coupa, et elle ressentit une montée d'adrénaline la traverser de la tête aux pieds. Les effets commencèrent à se faire sentir rapidement. Une vague de chaleur se propagea dans son corps, chassant le froid qui la tourmentait depuis des heures. Ses muscles se détendirent enfin, relâchant la tension qui les avait maintenus en étau. Une douce euphorie l'envahit, effaçant instantanément ses peurs, ses soucis et ses doutes. Pour la première fois depuis des heures, elle se sentait en paix.

Les pensées tourbillonnaient dans son esprit, les sensations devenaient plus aiguës. Chaque couleur semblait plus vive, chaque son plus intense. Le monde qui l'entourait se transforma en un lieu magique, empli de promesses et d'aventures. Elle se sentait invincible, capable de surmonter n'importe quel obstacle. Mais ce n'était qu'une illusion. Elle savait que cette euphorie était éphémère, que le prix à payer était lourd. Les effets positifs de la drogue seraient suivis par un abîme de désespoir, une descente en enfer qui la laisserait encore plus démunie qu'avant. Pourtant, elle chassa ces pensées de son esprit, se laissant emporter par l'instant présent. Ses pupilles se dilatèrent, ses battements de cœur s'accélérèrent. Elle se releva pour fixer son regard dans celui du chat, penchant légèrement la tête de côté, prête à danser, à rire, à vivre pleinement chaque seconde de cette parenthèse enchantée. Le monde extérieur s'estompait, ne laissant que la drogue et elle-même.

Le temps perdit toute signification alors qu'elle flottait dans un océan d'extase artificielle. Chaque minute semblait durer une éternité, chaque sensation était amplifiée au-delà de l'imaginable. Elle était perdue dans un tourbillon de plaisir, ignorant délibérément la réalité qui l'attendait à la fin de ce voyage psychédélique. Les mots de cet homme semblaient être déformé, sa voix transformée. Presque instable. Ce qui étira un sourire sur le visage de Charlie qui ne tendis pas les mains vers le bout de papier mais vers le nez de son dealer.

- Si je te suis, tu me fournis. Ça me suffit.

Ça parle en rime tout à coup chez Wendy. Elle va pivoter sur ses genoux et s’aider des épaules du chat pour se remettre debout. Non sans tituber, parce que la dose après le sevrage est forte. Mais putain qu’est-ce qu’elle est bonne. Au point d’en avoir un regard vide, mais toujours ce sourire plein de mystère derrière lequel on n’arrive jamais à savoir ce qui se cache. Elle va tourner la tête vers la bicolore et la décolorée, penchée la tête une nouvelle fois.

- Un incendio ? C’est un peu fort pour allumer une clope non ?

Elle ce met à rire, Charlie. C'est un rire d'enfant quand ça arrive. C'est rare et y'a pas franchement beaucoup de monde qui ont dû déjà l'entendre. C’est qu’elle à reconnu le geste dont Oksana avait l’air d’essayer de ce souvenir avec beaucoup de concentration pour aider la pauvre petite fille perdue qui avait besoin de feu… Mais quelle idée d’en demander à petite chose !

- Je suppose que t’a besoin d’un portoloin ?

Easy, les doigts dans le nez et pas franchement cher payer pour une dose de son point de vue. Merci papa d’être un diplomate.

Date : 10 janvier 2025
Lieux : allée des embrume, Londres.
Participants : @W. Charlie Avery & @Kai Moana A. Shinoda

La clope… Pas les mots, pas quoi que ce soit. La clope. C’est tout ce qu’elle aura vu présentement. Elle aura vu sa question laisser en suspens, ce sera occupé d’envoyer un morceau de parchemin griffonnée à la hâte s’évaporer dans les airs. Elle aura levé ses grands yeux bleus vers la blonde platine, lui renvoyant ses airs blasés qui sont communiquant tant chez l’une que chez l’autre. Aura pris la clope, eu un signe de tête aussi et l’aura allumée pour en prendre une grande bouffée avant de la recraché dans l’air.

- Charlie.

Juste, Charlie. Pas Wendy et certainement pas Charlotte non plus. Juste… Charlie. Y’a vraiment un gène à explorer dans la famille puisque ce n’est pas bien différent pour les cousins.

- La directrice de ma maison à cru que c’était le moment de faire un petit sevrage quand elle m’a confisqué ma came hier.

Conasse ~

Une autre latte pour le plaisir. Et Charlie étant elle-même, autant dire qu’elle aura observé chacun des traits de la blonde à outrance et sans forcément ce caché. Pendant plusieurs minutes avant de tourner le regard vers son dealer et la bicolore qui n’en peu plus sa race d’avoir l’attention de son chacha pour elle. Entre temps, elle se sera peut-être aussi relevée afin de pas continuer à faire serpillère sur les pavés crado de l’allée des embrumes avec son uniforme. Estampillée du blason des verts et argent au niveau de sa poitrine. C’est un patronus qui aparaitra bientôt devant eux, dont on ne précisera pas la forme pour le moment. Qui ce concentrera à regarder Charlie cependant et dont la voix sera celle de son frère.

- T’est censé être à l’école Wendy.
- J’ai un truc à faire. Tu me file le portoloin où je dois m’en faire un ?
- C’est quoi ton « truc à faire » ? ça peut pas attendre tes vacance ?
- Non. C’est pour Katsuro.
- Mhh-mh. Je passerais te voir à ton prochain week-end à Pré au Lard. Je t’envoie ça.
- Ok.

Juste, ok. Pas merci, pas merde non plus. Parce qu’elle s’en bat les reins et que, non, le cadet de la famille impérial ne lui a rien demandé. Mais c’est le mytho qui sera sorti le plus naturellement du monde. Le patronus disparaitra, la clope qu’elle avait mis derrière son dos reprendra sa place entre ses lèvres et un hibou ne tardera pas à montrer ses plumes pour déposer un objet incongru entre les mains de la jeune Avery ; une botte, une montre, un pot, on s’en branle. L’important c’est qu’elle va écrasée la cancerette sous sa chaussure et tendre l’objet au dealer.

- Voilà pour toi et tes copines. Il part dans cinq minutes.