Il y en aurait de belles là, de réactions à décrire. Depuis cet instant où James s'est jeté sur Iwao. De cet instant où, dans un geste que personne ici n'aura pu capté, l'asiatique aura appuyé sur son coller. De cet instant où la femme masquée sera arrivée et quelques minutes plus tard, quand les paroles fusaient dans un langage qu'on ne comprenait pas, ce sera le champion du tournoi des Trois Sorciers. Oui, vraiment, il y en aurait de belles. De Lily dont la baguette pointé, émettaient de dangereuses étincelles avant qu'elle ne lui saute des mains. La prise de conscience, peut-être, des paroles de son frère et du fait que lui là... Il avait été ceux qui avait failli tous les tuer. Pas seulement elle, pas seulement son bébé. Mais Je-Ha et Emily aussi et sûrement bien d'autres encore. Et ça Lily, à cette soirée, elle faisait tous les efforts du monde pour ne jamais y penser, pour ne pas en parler et pour éviter tout ce qui pourrait la lui rappeler. Des esquives de chaque instant que son cerveau produit sauf quand on le lui jette en pleine face et qu'elle se retrouve devant le fait accompli.
Il y a Yara aussi, dont le teint devient si blanc qu'on douterait presque qu'elle ait la peau halée alors que les mots de James viennent la frapper, qu'elle aura déporté son regard sur Iwao, incrédule, pendant qu'une main sera passée sur son bracelet. Que ses yeux, plus tard auront tourné sur celle qui est apparue dans la cuisine, lui provoquant presque un mouvement de recul quand elle aura incapacité deux des âmes de la pièce et puis sur lui, enfin, celui qui avait protégé les portails l'an dernier, qu'elle croisait souvent au ministère du côté de la loi donc, même si il était un peu particulier. Lui qu'on savait, depuis longtemps, être le garde du corps de Kassie. Et le chemin sera en train de se tracer doucement dans son esprit, entre les mensonges qu'on aurait dispersé ici et là depuis des années.
Il y a Samuel aussi, dont les traits sont durs même si il semble loin d'être aussi menaçant que certains. Parce que son cerveau est tourné vers sa meilleure amie et vers le fait qu'elle aura encore vue la mort de trop près. A croire que ça fait plaisir aux autres de lui faire repenser à sa mort ou ce qui y ressemblait. Et je peux vous assurer, qu'à ça, il n'est toujours pas près.

Et enfin, il y a Noah. Lui qui aura déclenché les hostilités en révélant la vérité à James. Lui dont le regard sera resté fermé en suivant les mouvements de son meilleur pote, même si, au fond, on y voit un éclat. Quelque chose qui brille, de trop sournois quand sa baguette se sera aussi levé. Que ses yeux aurons notés la première arrivée. Puis l'autre. Et tout les mouvements qui en découle. Iwao qui se prend un coup dans les côtes, dans le nez, qui parle une langue qu'on ne comprend pas et qui fini par se faire remettre à sa place le dos plaqué contre une table. Bien entendu, de tout ce temps, personne n'aura bougé. Même si les regards aurons sûrement bougés vers Je-Ha, vers cette langue qu'il parle aussi. L'espace d'un instant là, il est presque devenu trop blanc, Noah. Ou trop noir. Et on pourra dire la même chose de Lily qui doit avoir arrêté de respiré entre temps tout en passant ses doigts sur son ventre pour venir froisser le tissus qui le recouvre. Ils sont incompréhensibles pour eux là, les quatre asiatiques de cette pièce. Et chez Lily, ça doit faire tourner d'autres rouages, pour elle qui sait que Je-Ha n'a aucun souvenir de sa vie avant... Un an ? Sûrement, mais ça, Noah ne pourra pas le lire dans son esprit. Parce que ce n'est pas le legilimens de la pièce. L'observateur, peut-être ? Celui qui bouge moins que les autres même si il aura eu un mouvement vers James quand celui-ci aura fini les fesses par terre. Quelque chose qui aura été arrêté avant qu'il n'y laisse un doigt, une main, un bras ou plus encore. Quelque chose qui se sera stoppé pour retourner se concentrer sur Je-Ha, sur ses paroles qui mélangent trop de langues et qu'il est presque trop dure d'expliquer. Si quelqu'un à le sort, à un stade du jeu. Un translatione informulé, ce serait bien. On lui laissera qu'entre des mots qui ne sont pas issus du même langage, il aura réussi à comprendre les derniers.

Ce qu'il pense ? Noah, si il disait ce qu'il pense là, ce serait la mort pour tous les membres de ce petit groupe. Il penserait bien que ça pourrait être intéressant de laisser traîner quelques idées quant à l'identité de ceux qui avaient faillis tous les tuer. Sur ordre de qui ? Kassie. Ou plutôt Morgane. Parce que ça aussi, ça aura fait son chemin, bien aidé par les paroles de Je-Ha plus tôt. Des paroles qui n'auront pas encore été retranscrites ici. Il pense bien aussi, que la meilleure chose à faire ce soit que les trois d'ici disparaissent et leur les laisse continuer leurs affaires. Oui, c'est ce qu'il pense, au fond. Comme la plupart des gens ici. Parce qu'on n'est pas dans un monde d'assassin chez eux. La mort, c'est pas inné. Accepter de voir tous ses amis se faire tuer et continuer sa petite vie, c'est pas dans la matrice non plus.

« Je penses qu'on va devoir trouver un terrain d'entente. » Et il a même pas besoin de les décrire les réactions autour de lui. Parce que si Je-Ha parle mille langues en même temps, il va se contenter de l'anglais. Et vu les personnalités dans la pièce... « Et s'assurer qu'un mot de la bouche de Kassie, surtout maintenant, fasse pas changer les ordres... » Kassie, Morgane ou qui que ce soit. Punaise, il a trop envie de s'étirer là et de se remettre à fumer. « Ce qui ne devrait pas se produire maintenant qu'on sait que Kassie n'est plus tout à fait là, n'est-ce pas ? » Oui voilà, rajoutons ça là... Morgane, pas Kassie. « Elle lui a demandé de nous protéger de l'autre. Qu'elle ne nous fasse pas de mal. » Des babysitter, youpi ! Mais ça voulait pas dire qu'il allait les laisser faire comme ça non plus. « Enfin 'nous'. Sûrement plus certaines personnes ici que d'autres... » Mais c'est un détail ça, n'est-ce pas ? Même si on peut le poser là tout de même pendant qu'il inspire profondément, à défaut d'étendre ses bras vers le ciel trop largement. Un joint avec ça ou après, ça allait faire du bien. « Tu as ton appareil photo, Emily ? »

C'est l'unique moment où son regard sera passé sur quelqu'un d'autre que Je-Ha et le champion du tournoi. Parce que si les mots étaient pour tous, la discussion restait pour eux quelque part. Sauf cette dernière demande, qui trace sur les traits de Noah un sourire en coin. Pendant que sur celui du Ninja, en face, on ne voit toujours rien.                
         

On y va ? Oui voilà, c'est ça. On y va. Donc il va pas refaire toute la liste des échanges qui se seront passés dans la cuisine avant son départ pour mettre d'autres vêtements parce que, vraiment, Sutton se trimballerait pas avec quelqu'un habillé comme ça. Connasse ou peste un jour, connasse ou peste toujours ! Avec un certain manque de classe et un pois chiche à la place du cerveau sûrement. Non mais pardon, elle a des atouts, sûrement. C'est l'effet pot de peinture qui doit lui donner cette mauvaise impression. Ou le fait qu'il s'en tamponne totalement ? Oui, peut-être aussi. Mais si c'est Sutton physiquement, c'est encore Emily mentalement. Donc il va continuer de faire la distinction une fois qu'elle l'aura rejoint dehors. Parce que non, il sera pas repassé par la cuisine. On sait déjà qu'il aime pas être vu dans ce genre de vêtements. Parce que vraiment, même avec la veste ouverte, sans cravate et des baskets aux pieds ; c'est toujours des éléments de costume qu'il porte. En plus de sa baguette et de son appareil photo accroché autour de son cou. Parce que non, il va pas prendre le sac que Kreattur aura préparé plus tôt et où il aura disposé d'autres affaires entre temps. Un manuscrit notamment et assez de drogues et de 'calmants' pour survivre ces prochains jours. Parce qu'il sait déjà le taux de... gryffondorisme des filles présentes. Sauf Yara, Yara elle fait pas encore partie de son équation, comme Iwao en soit. 'Fin même niveau quoi. On s'en fout ? Oui aussi.

« Je crois que ça devrait aller. » Oui voilà, ça va bien se passer et on va pas se manger les grilles de Poudlard. Un petit bisou à la racine des cheveux, parce qu'on va pas abîmer la peinture qu'elle a sur son visage même si ça tient bien et que c'est sans tranfert. On va dire que c'est pour continuer à lui donner du courage pendant qu'il enlace ses doigts aux siens, des deux mains. « Essayes de pas me faire attraper trop de cheveux blancs. » Hmm ? Pardon, il s'est perdu. Pourtant je vous assure qu'il les aura fait transplaner au bon endroit. Juste avant de se détacher d'Emily parce que c'est pas Emily mais Sutton qu'on doit voir ici. Ce sera donc retour des mains dans les poches pendant qu'il suit la jeune femme du point A, au point B. C'est que c'est elle qui a le pass de la presse, pas lui. Donc va falloir la laisser bosser un peu ici. Presque autant que quand ils auront traversé le portail sûrement.

On a compris l'idée ? Oui voilà. Noah il est juste là, au cas où. Histoire de l'avoir en visuel et qu'elle se perde pas. Parce que si Uagadou c'est comme Poudlard, vu qu'elle n'y ait allée qu'une fois... Voilà quoi. On va éviter de retrouver un cadavre enfermé dans un sous sol où quoi que ce soit dans ce genre là.                 
         

Noah et Emily sont en excursion. Ah non, pardon. Sutton et Noah sont en train de se transformer en insupportables faces de serpents. Ben oui, c'est que le temps de remonter le chemin, d'avoir rit sûrement en voyant Emily trébucher et de continuer sur la blague des cheveux blanc ou de la blondeur, y'a un moment où elle aura dû devenir sa jumelle et où il aura dû devenir... Ben, pas Noah. Parce qu'il va pas me permettre d'écrire son vrai nom dans ce rp, il l'a assez entendu et lu comme ça ces derniers jours.
Mais bon, ils sont raccord au moins, niveau attitudes. Ou quelque chose dans le genre. Parce que pendant que Em-Sutton-ilvapasyarriver- est en train de faire son show. Noah-c'estpaslebonnom- il va jouer sa meilleure imitation de petit con. Et... Non mais il a cru qu'il allait lui parler, l'auror. Parce que pardon, mais ils sont pas du même monde où il n'a pas le bon sang, vous comprenez. T'as ton nom dans un bouquin écrit par son grand-père ? Non. Ben voilà, tu n’existe pas. Et du coup, il va bien le fixer, Noah, en passant sa langue contre sa joue pendant que ses mains vont s'enfoncer dans ses poches. C'est qu'il faudrait pas qu'ils soient retardés, vous comprenez. Même si ça vaut pas d'adresser la parole à l'autre tartuffe, un regard ça doit suffire en complément des paroles de Sut-Emily.

C'est qu'elle joue bien là, n'est-ce pas ? Presque aussi bien que quand elle aura rencontré son frère un peu plus tôt dans cette cage d'escalier. Ce qui veut dire que y'a rien qui va l'étonner ici pour tout avouer. Parce qu'en même temps, c'est pas comme si ils allaient avoir le choix où que ça allait déteindre sur eux. Ce serait dommage sinon, n'est-ce pas ? Du coup, c'est sans trop forcer qu'ils vont pouvoir le passer ce portail entre les écoles. Avant de reproduire de l'autre côté.
Il aura tout de même un geste en direction de la Gryffondor qui a toujours un petit soucis avec les transports. Une main qui glisse lentement dans son dos pendant qu'elle présente les papiers. Et un regard aussi, pour l'encourager peut-être.

« T'émerveilles pas trop non plus, c'est qu'une école de magie. » Pardon ! Non mais c'est la configuration là, alors qu'il règle l'objectif de son appareil photo avant de prendre une photographie du paysage. C'est qu'il va falloir l'illustrer l'interview qu'Emily va faire à la place de sa sœur. Et pour ça, ben il doit jouer son rôle aussi.
Et clairement, Uagadou, c'est pas Poudlard. On sent une toute autre ambiance ici. « Le sujet de l'article est sur quoi ? Simplement la directrice et son école ? » Ca avait été dit déjà ? -la joueuse à oublié donc on dira que Noah n'écoutait pas à ce moment là si c'est la cas- « C'est pour les photos, qu'elles soient utiles. » Oui, on déconnes pas. Ou plutôt, il déconne pas ? Non mais il aime vraiment ça, la photo. C'est ce qui le fera s'arrêter plusieurs fois pour une lumière qui rend bien sur l'édifice ou sur le terrain tout autour. Sur quelques visages plus loin aussi. Même si ça, c'est plus pour lui. Il évitera de prendre Emily par contre, même pour rire. Parce que c'est pas le genre de chose qu'elle apprécierait sûrement, d'être immortalisée dans une tenue portée par sa sœur jumelle.                  
         

Si Emily arrive à resté Emily, Noah il a oublié le mode émerveillement au square visiblement. Où bien avec ses autres vêtements. Donc si il relève ses phrases, c'est sûrement beaucoup plus normalement. C'est qu'il va pas sortir du rôle vu comment il déteste se glisser dedans. Mais, du coup, ça lui laissait le loisir de faire son boulot en soit, ce qui n'était pas plus mal puisqu'ils devaient passer pour deux journalistes en herbe et donc prendre le temps d'avoir ce qu'il fallait dans la boite d'ici à ce qu'Emily fasse sa Sutton devant la directrice. Chose qui ne devrait plus tarder maintenant qu'ils avaient passés les portes d'entrées et que Noah choisissait les endroits qui méritaient son intention. Parce qu'il préfère toujours les paysages à la décoration en réalité. Donc à l'intérieur, il va faire un petit effort pour pas trop se perdre à jouer avec les luminosité. C'est qu'on demande des clichés pour étayer un article, pas des œuvres d'arts dignes d'une galerie. Mais tant qu'il se comprend entre lui et lui-même, on dira que c'est ça l'important.

Enfin ça, ce sera après qu'il ait jeté un regard en coin à Emily et donc qu'ils soient arrivés près de cet homme sans âge. « C'est noté. » Posé des questions ? Oui, il aurai pu. Enfin dans l'idée. Mais ça l'étonnait pas non plus. Après tout, c'était la fille de Rita Skeeter qui menait l'interview donc s'attendre à une jolie présentation de l'école, de sa directrice et de la culture... C'était pas un peu surfait ? C'était les Skeeter quoi. Et on sait pour quoi elles sont douées. N'en témoigne les prix, articles et récompenses qui ornent les murs du penthouse qu'ils avaient quittés un peu plus tôt dans la journée.
Mais plutôt que de continuer les distorsions du temps et faire des aller-retours, on allait plutôt avancer à la rencontre avec la Directrice qu'il n'aura pas photographié sur le coup. Parce que ça n'aurait eu aucune utilité pour le moment.

Tout comme, en réalité. Il ne voyait pas en quoi les elfes maltraités ça pouvait être intéressant. Non mais pardon, ça doit être un kiffe personnel d'Emily, les Elfes. Donc il va être sympa et prendre une photographie, de la cage aussi. On ne dira pas si elles sont extrêmement bien cadrées en soit. Parce que c'est pas comme si il pouvait mettre son œil contre l'objectif là. Ou bien se permettre de s'arrêter devant ce spectacle qui semble d'une étrange banalité. On aura juste entendu l'appareil retomber sur le côté de son épaule, malgré qu'il le tienne toujours, avec l'objectif dirigé vers ces éléments pendant qu'il regarde ailleurs. Enfin, c'est avant qu'il prenne un autre détail, à l'opposé. Parce qu'il ne va pas se reposer sur ses lauriers. Et tout ça, c'est possible pour quoi ? Parce qu'il se sera gentiment excusé de ne pas pouvoir accepter les bulles, il avait les mains pleines, vous comprenez ? Y'avait qu'à le voir avec son appareil photo entre les doigts, qu'il avait levé devant lui dans un sourire presque trop contrit. Oui, il a besoin de ses deux mains, n'en déplaise à certains. Puis y'aura bien à boire à un autre moment, n'est-ce pas ? On va dire ça.                   
         

Outre les paysages, il y a quelque chose d'intéressant dans le fait de capturer des émotions sur les visages. C'est sûrement pour ça qu'il ne se sera pas assis. Parce qu'il est dans son rôle, au final. Et que pour capter les meilleurs angles, resté le cul posé sur une chaise où un fauteuil, ce n'est vraiment pas l'idéal. Il ne l'aura peut-être pas mitraillée autant que ça, la directrice. C'est pas nécessaire et il est assez sûr de ses capacités pour ne pas avoir besoin de doubler tous les clichés. C'est que faudrait voir à ne pas oublier que si il a un appareil photo, ce n'est pas simplement pour faire joli, c'est parce qu'il a l’œil aussi. Et puis, dans le début de l'interview, c'était plutôt des détails sur la pièce et sur le bureau qui était intéressant. De quoi donner un visuel sur les éléments à ceux qui pourraient potentiellement lire l'article. C'est bien pour ça qu'il est là, non ? Illustrer. Donc il va le faire, laissant tout le champ libre à Emily pour faire son meilleur exercice d'artiste. Ou d'actrice plutôt. Parce qu'à s'y méprendre, on aurait vraiment l'impression d'avoir sa jumelle dans la pièce là. Et si Noah n'avait pas assisté à toute la transformation, il pourrait raisonnablement douté. Félicitations ? Pas sûre que la petite blonde apprécie en réalité. Donc pour le moment, il ne va simplement rien montrer.

Il aura quelques temps d'arrêt cependant, entre deux photographies, sûrement les moments où elle se tait et semble réfléchir. C'est que le temps est long, en vérité. Et qu'au bout d'un moment, il n'avait plus rien à illustrer. Si ce n'est une plume à papote rose qui continuait de tracer des courbes sur le papier. C'est sûrement pour ça, qu'au bout d'un moment, les cliquetis de l'appareil photo se seront fait plus rares et plus distant. Parce que le visage de la directrice ne montrait que ce qu'il y avait à montrer et que ça avait déjà été capturé. Jusqu'à cet instant, sûrement, ou la conversation avait prit une autre tournure. Ou lui-même, avait regardé Emily l'espace d'un instant. Car même si il avait été prévenu qu'à un moment, le sujet pourrait devenir épineux. On ne pouvait pas dire qu'il s'était attendu à la voir comme ça. Et c'est cet étonnement qui passera sur son visage, pendant que l'appareil photo restera silencieux encore quelques temps. Jusqu'à ce que Sutton se lève et range sa plume. Jusqu'à cette directrice dont les traits ont changés. Des traits qui vont le faire sourire alors qu'elle commence à perdre sa composition et que son faciès révélera d'autres émotions. Ce sera sûrement la plus belle photographie du lot. Celle prise juste avant qu'il ne sorte alors qu'il s'était arrêté dans l'encadrement de la porte. Une petite pointe de sel en plus sûrement, pour la directrice de l'établissement qui ne pouvait rien faire d'autre que laisser la presse partir. C'est que ça ferait désordre au beau milieu de ce cocktail. Et puis, il faut bien des emmerdes à tout le monde n'est-ce pas ? Vu le dernier manuscrit de Rita, c'était tout aussi sympa de se dire qu'il n'y aurait pas que de l'autre côté de la terre qu'ils allaient être emmerdés par les Skeeter. Enfin, dans l'idée. Mais il ne va pas l'exposer non plus pendant que la hautaine serpentard trace sa route et qu'il finira par faire de même. Non sans saluer la directrice d'un sourire qu'on jugerait presque mauvais. Que voulez-vous, c'est l'égo du sang-pur qui vient de ressortir. Celui qui dit que c'est l'autre parti qui vient de gagner. Peut-être pas une guerre en soit, mais une bataille au moins. Et pour le moment, ça allait rester comme ça.

« Belle interview. » C'est un souffle ? Oui, sûrement. Quelque chose qu'on entend sans entendre même si il ne va pas s'attacher au sujet qui aura été évoqué. Noah, malgré tout ce qu'il est et tout ce qu'il montre, il a été élevé avec des valeurs qui sont bien loin de l'empathie envers tout ce qui n'est pas un sorcier. Et même si c'est pas aussi marqué chez lui que dans sa famille, ça n'en reste pas là, quelque part dans un coin. Alors autant soulever l'essentiel, n'est-ce pas ? Et puis, ils ont encore une autre mission à mener. Ou une autre visite à faire en réalité. Le tout sans trop s'attarder, dans l'idée. Ou en étant discret ? Parce que se faire foutre dehors dés que ce sera possible, c'était pas la meilleure des idées.