Niveau : 89/100
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Kaneko, la jeune femme réservée, écoutait sans vraiment prêter attention au récit de Samuel. Les moldus avaient eu ce qu'ils méritaient, se disait-elle, son esprit détaché. Pendant ce temps, Lech s'exclamait bruyamment aux moments les plus glauques, ajoutant une touche d'ironie à l'atmosphère sombre. L'apprentie médicomage mangeait, mais avec modération pour ne pas s'alourdir, surtout que même Eiji avait consenti à manger. Sa prudence restait toujours en alerte. Et on ne fait pas confiance a un occidental, ou un succube. Encore moins a un succube occidental !

Sans tourner directement le regard vers Eiji, elle s'adressa à lui en japonais.

- Je vais prendre le premier tour de garde et continuer d'explorer un peu l'endroit,le 'gamin' n'a pas tord.

Une pointe d'ironie palpable est a noté dans ses mots, sachant qu'elle avait techniquement le même âge que Samuel. Ses paroles, bien que respectueuses, exprimaient son incompréhension et son manque de considération pour les occidentaux, ancrée dans sa perspective et ses traditions. Chose qui visiblement, ne sont pas prête de changer pour la Ninja, et encore moins sans faire les bons rapprochements comme avaient pu le faire son cousin et son frère.

Niveau : 100/100
Health Point : 4.505 /5 300
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Sort utilisé à ce tour : Protego Maxima autour du camp
(+30% sur tous les sorts - Liam / Sutton)
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Lybie ֍ Aussi discret et immobile que sa cousine, c'est pourtant avec une once d'intérêt qu'il avait écouté le récit de l'occidental. Non sans se demander quels étaient les autres significations des objets que Kaneko avaient trouvés dans ce coffre. Parce qu'il devait y en avoir une, il y en avait toujours une. Ou pas, il y a quelques années et avant beaucoup d’événements, il aurait peut-être jugé que parfois, il n'y avait pas de relations entres les événements ou les choses. Mais depuis qu'il avait posé le pied en Angleterre... Le soupir aura été intérieur et n'aura été audible que pour une seule personne sûrement ; telle une pensée qui cherche des chemins tortueux pour essayer de s'exprimer alors qu'elle préférerait foncer tout droit, régler la question et passer à autre chose.
Au final, sa seule réaction aura été aux mots de sa cousine, auxquels il aura acquiescé en silence avant de relever les yeux vers son ancien camarade de Durmstrang.

« Je prendrais le suivant, vous n'avez qu'à dormir dans la même tente jusqu'à ce qu'on reparte. »

En gros, vous n'êtes pas comptés dans le tour de garde parce que ça ne sert à rien que tous le campement reste éveillé. Ce qui se produirait si Samuel ou Lech étaient de garde, n'en doutons pas. Déjà que se dire que Eiji va réellement dormir pendant que sa cousine veille c'est compliqué et l'inverse sera encore pire quand Kaneko devra aussi prendre du repos. Mais alors imaginer que les deux ninjas vont fermés ne serait-ce qu'un œil en sachant que ni l'un, ni l'autre ne veille... Pardon, mais deux insomniaque dans ce groupe, ça ira bien comme ça.

« Je vais prendre ça pour les regarder de plus près. »

Ça là, les trois objets. Parce qu'après s'être intéressé à la flûte traversière, il va peut-être s'intéresser à la boite à musique. Pour quelle raison, on ne sait pas, mais ça l'occupera pendant son tour de garde n'en doutons pas. Pour le moment, en revanche, il va plutôt s'éclipser et rejoindre la douche avant de se changer et de... Bon, même un futon il ne veut pas mais, au moins, il va rester dans la tente même si pas trop loin de l'entrée, histoire de recharger réellement ses batteries et d'avoir le bénéfice de cet objet qu'il néglige trop souvent.  

Niveau : 89/100
Health Point : 2 964/5 450
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La jeune femme prit son tour de garde avec une vigilance accrue. L'apprentie médicomage continua d'observer les lieux avec minutie, avisant chaque détail, chaque recoin. Lorsque son tour de garde fut terminé, elle laissa son cousin prendre la relève. Cependant, elle ne trouva pas le sommeil pour autant. En réalité, Kaneko resta assise en tailleur non loin de son cousin, ses yeux clos mais autres sens en alerte; surveillant les environs avec une constance inébranlable. Sa formation rigoureuse et son esprit discipliné la poussaient à maintenir cette vigilance, même si son corps aurait bien accueilli un peu de repos. Autant qu'elle le pouvait, la jeune femme resta ainsi. Sa présence silencieuse et attentive était un témoignage de sa dévotion et de son sens du devoir, des qualités qui la distinguaient dans ce groupe hétéroclite.

Niveau : 100/100
Health Point : 5.300 /5 300
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Lybie ֍ On ne va pas se mentir, le jeune Eiji vient de déserter le cerveau commun pour ne pas à avoir vivre cette scène. Il ne souffre d'ailleurs même pas que sa joueuse commence à la décrire parce que sa raison, son essence et tout son être ne sont simplement pas d'accord avec cette idée. Parce que clairement, de un, à quel moment il s'est endormi durant son temps de garde, de deux ? C'est quoi ce bordel. Enfin ça, ce sont les questions du Eiji qui est sorti de son corps parce que pour celui qui vit l'instant, il va juste se passer une main dans ses cheveux rasés avant de baisser les yeux sur ce costume. Dans son for intérieur il va entendre les traditionnels bruits que l'ont retrouve dans un bureau. Les papiers que l'on gratte, les agrafeuses qui agrafe toutes seules et les rapports qui s'entasse les uns au dessus des autres. Rien d'anormal dans la vie d'un bureaucrate dont la plaque rutilante semble vouloir briller sous les lumières. Rien d'étrange dans la vie d'un détective occidental dont la vie d'avant à simplement été effacée pour ne laisser que l'actuelle. Rien d'étrange dans la vie d'un agent dans un service publique. Strictement rien d'étrange. La vie est exactement pareil à celle de tout les jours, solitaire et monotone. Elle ne suit qu'une règle, celle qu'il veut bien lui imposer et ne repose sur rien d'autre que des objectifs qui ne sont pas les siens et qui lui sont imposés. Chercher quelque chose par ici, suivre une piste par là ; écouter les délires d'un criminels plus ou moins virulent et chercher des détails sur la vie des gens. Tout ça dans un costume aux tons discordants, bien trop criards pour qu'un couard puisse vouloir les porter ou qu'une personne censée le fasse. C'est un délire tout à fait naturel dans une vie tout à fait naturelle, normale, simple, occidentale.

Et c'est pour ça que tout va bien, n'est-ce pas ? Ou que tout va mal ? Ou qu'il ne sait pas bien si tout va bien ou tout va mal parce que c'est normal sans être normal. Même si c'est normal au final maintenant qu'il n'y a plus rien de ce qui était avant. C'est une réalité qu'on vit et qu'on cherche à oublier sans savoir pourquoi, qu'on fuit sans comprendre pourquoi ; qu'on ne sait même pas pourquoi on déteste ou qu'on continue d'arpenter. C'est une réalité dans la distorsion du temps qu'on s'est habitué à vivre et qui nous fait trembler sans que l'on tremble vraiment c'est... sa...vie...

Ça... Cette chose. Ce corps dans ce style de vêtement, dans cette pièce, dans ce travail derrière ce bureau c'est... Sa vie... Sa... Il s'en étoufferait presque, que ce soit conscient ou pas. Comme aujourd'hui et comme demain sûrement et c'est angoissant. Sans l'être. Ou il a l'habitude que ça le soit ? Peut-être qu'il devrait aller se servir un mauvais café de cette mauvaise machine à café pour commencer ? Avant de se croiser réellement dans un miroir ? Ou quelque chose comme ça ?   

Niveau : 89/100
Health Point : 5 450/5 450
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Kaneko s'endormit profondément et se réveilla dans une maison de banlieue parfaite. La maison était impeccable, chaque détail à sa place, comme si elle était figée dans le temps. Elle portait une robe-tailleur occidentale, ses cheveux noirs de jais coupés en un carré court impeccablement coiffé. Ses escarpins résonnaient doucement sur le sol propre tandis qu'elle se déplaçait avec une aisance presque mécanique. Quelque chose clochait, mais la scène semblait déterminée à maintenir cette illusion de perfection.

Elle se mit à faire le ménage -KA.NE.KO...-, passant l'aspirateur avec une précision méthodique, chaque mouvement calculé. Ensuite, elle se dirigea vers la buanderie pour repasser les vêtements, les plis disparaissant sous le fer chaud comme par magie. Tout était en ordre, trop en ordre, mais elle ne semblait pas le remarquer, continuant ses tâches avec un sourire figé. La narratrice, cependant, ne peut pas s'empêcher de noter l'étrangeté de cette scène, KA.NE.KO.

Dans la cuisine, Kaneko se mit à préparer des cupcakes, chantonnant une mélodie douce et apaisante. Elle portait un charmant tablier rose avec des petites fleurs, ajoutant une touche de couleur à son ensemble impeccable. Le parfum sucré des cupcakes emplissait la pièce, créant une atmosphère de maison de poupée presque irréelle. On se demandant comment une ninja s'était retrouvée dans ce rôle de femme au foyer parfaite... c'est déroutant... KA.NE.KO.

Alors qu'elle finissait de disposer les cupcakes sur un plateau, la sonnette retentit. Elle se dirigea vers la porte, son sourire éclatant figé sur son visage. En ouvrant la porte, elle accueillit le jeune homme avec un sourire éclatant, presque mécanique.

- Bonjour ! Entrez, entrez !

Dit-elle d'une voix douce et accueillante. Mais son sourire se changea rapidement en inquiétude en remarquant une éraflure sur le jeune homme.

- Oh mon Dieu, vous vous êtes fait mal ? Vous avez besoin d'un rafraîchissement ? J'ai fait une limonade bien fraîche ce matin. Et les cupcake sorte tout juste du four !

Elle l'invita à entrer, son comportement presque trop parfait, trop poli. Tout en décrivant cette scène, la joueuse et son personnage pas loin de vomir, ne peuvent pas s'empêcher de ressentir une dissonance, une fracture entre la réalité et cette mise en scène grotesquement idéale.

Niveau : 100/100
Health Point : 5.300 /5 300
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Lybie ֍
La cafetière électrique dans laquelle stagnait un fond de café froid depuis plusieurs heures lui aura semblé être l’emblème de ce poste de police le plus attrayant. Outre sa jolie plaque de détective et le mug taché par de trop nombreuses vagues de mauvaise caféines et trop peu de lavage, même à l'eau froide et sans savon. Une saveur qui ne le dérangera pas outre mesure quand il viendra verser une dosette de sucre dans le liquide noir avant de faire rouler la tasse entre ses doigts. Encore quelques café et les restes de sucres qui ne se seront pas dissout viendront former une croûte épaisse au fond du contenant, permettant quelques services supplémentaire avant qu'une âme charitable veuille bien sauver l'ustensile de cuisine. Ce ne sera qu'après ça et un donuts de la veille qu'il viendra attraper le dossier ouvert sur son bureau pour le parcourir. Une main tournant les pages pendant que l'autre apporte le glucide cancérigène bien chimique entre ses lèvres. Un peu plus et on en verrait presque les taches de sucre couler le long de ses doigts. Glamour, bonjour ! Et non, le personnage n'est définitivement plus là ; à moins que le savoir rouler en PLS dans le cerveau commun soit une alternative. Tombouctou est sûrement mieux à l'heure actuelle.

L'affaire sur laquelle il travaille depuis autant de jours que de nuits ayant trouver un semblant de résolution, c'est presque avec une certaine forme d'entrain -de l'entrain putain- qu'il va accueillir son collègue avec le sourire, s'essuyer rapidement les mains dans une serviette en papier qui aurait dû terminer dans une poubelle depuis longtemps -tout ce qu'il aime, la joueuse n'en peux plus et le personnage déclenche sa propre amnésie- et lui claquer une grand claque dans le dos. Comme pour se donner du courage avant de prendre la direction des salle d'interrogatoires. Agitant le dossier au-dessus de sa tête pour se souhaiter bonne chance où qu'on l'a lui souhaite avant qu'il ne s'arrête quelques instants devant la porte pour prendre son air de détective assidu -il n'en peut plus intérieurement parlant et est en train de vomir- et là... On va pouvoir le voir ouvrir la porte. Ne manquerait plus que les lunettes sur le nez et le ventre bedonnant pour parfaire l'image du flic de banlieue qui bosse dure mais qui abuse aussi un peu trop de la fainéantise aiguë. Un flic européen quoi...Ou américain... Un occidental quoi !

« Lech Rirevski. Metteur en scène, violeur, tueur... Un beau palmarès. Est-ce que vous avez besoin que l'on vous lise vos droits une nouvelle fois ? »

Hmm ? Ah oui, il va potentiellement relever le nez ; quand il aura posé -jeté- son porte document sur la table et se sera assis, bien confortablement, sur la chaise qui fait face à l'accusé ; un espèce de sourire mi-curieux, mi-satisfait au bord des lèvres. Et bientôt, il va mettre les pieds sur la table et se balancer sur les pieds arrière de sa chaise ! Pardon hein... Mais il est parti loin le ninja. D'ailleurs, il n'est pas ninja.   

Niveau : 89/100
Health Point : 5 450/5 450
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Kaneko regarda le jeune homme avec des yeux ronds, sa bouche s'ouvrant en un "o" presque parfait de surprise. La ride du souci naquit entre ses deux sourcils, ajoutant une touche d'inquiétude à son expression parfaite.

- Vous vous êtes cogné la tête ? - demanda-t-elle, sa voix douce mais teintée d'une note de préoccupation. - Peut-être que vous êtes fait une commotion en tombant.

Elle mordit sa lèvre inférieure, jetant un regard vers sa montre avant de dénouer son tablier.

- Je devrais peut-être vous emmener à l'hôpital.

Dit-elle, la décision semblant peser sur elle. En attrapant son manteau et en enfilant ses clés, elle ajouta :

- Mais mon mari doit rentrer dans pas longtemps avec notre fils, et nous devions aller voir le nouveau Disney tous ensemble au cinéma. - elle soupira, résignée. - Tant pis, je lui enverrai un message sur le chemin.

Elle prit ses clés dans un fourre-tout sur un petit meuble près de la porte.

- Vous êtes sûr de ne pas vouloir au moins un verre d'eau ?

Redemanda-t-elle à Samuel, son inquiétude toujours palpable.

Niveau : 100/100
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Lybie ֍ « Inspecteur. »

Ou Inspecteur Eiji si a peut lui faire plaisir, au suspect. Mais visiblement, pas Eiji. Même si il va tout de même commencer à se méfier encore un peu plus du suspect -qu'il juge déjà coupable- qu'il a devant les yeux. On a dit qu'il était détective, pas qu'il était devenu moins obtus en oubliant une bonne partie de sa vie. En revanche, ça va fort le faire soupirer lorsqu'il va détacher son dos de la chaise pour venir poser ses coudes sur la table. Laissant bientôt une main traîner sur le dossier pour en tirer les pages.

« J'en déduis que vous refuser la présence d'un avocat ? »

C'est que si il ne le demande pas, il ne va pas trop insister non plus. Après tout, le temps c'est de l'argent et débarrasser le monde d'un tueur est plutôt une bonne chose.

« Vous avez été plutôt productif ces dernières années ! Je suis même étonné que vous soyez aussi jeune. Quoi qu'on pourrait retrouver cette jeunesse dans le fait que vous fassiez ingurgiter de la cire a vos victimes au point qu'on les croiraient figées dans le temps. Prenons celle-là par exemple.. »

Et on va pouvoir commencer le déballage des photographie. Le « Eiji » en question semblant ne rien en avoir à carrer de ce que son suspect pourrait dire qui n'a aucun rapport avec son enquête.

« Comment vous les sélectionnez ? »

Les victimes ?

« Sortie de bar, quand elles sont seules et isolées. C'est l'une des choses que nous n'avons pas pu déterminer tant les profils sont différents. »

Et le nombre important, on en est bien à la sixième photo à moitié jeter ou à moitié frappée sur la table sous le regard du suspect. Et tout ça pendant que l'inspecteur qui fait semblant de rien dans son affreux costume est en train d'analyser les mouvements de l'homme en question. C'est qu'il est sûr de son enquête visiblement et que, même maintenant, le faire changer de direction c'est un peu compliqué.

Niveau : 89/100
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Kaneko sembla ne pas comprendre les délires du jeune homme, restant en hésitation avec la main sur la poignée de la porte. Son regard se fit perplexe, presque incrédule, à mesure que le jeune homme continuait de parler. À l'évocation d'Eiji, ses yeux s'écarquillèrent, laissant transparaître une colère froide et intense.

- Mon frère est mort - répliqua-t-elle avec une fermeté glaciale. - Si c'est le détective Kurotchkine qui vous envoie, je vais appeler la compagnie de journaux pour le faire renvoyer ! Quel manque de professionnalisme !

Elle recula d'un pas, choquée et déconcertée, en l'entendant parler de Sainte Mangouste.

- L'hôpital psychiatrique ? C'est de là que vous sortez ?

Le jeune homme continua, mentionnant du saké.

- Du saké... Mmmmh oui, je dois en avoir que mon époux a ramené de son précédent voyage.

Répondit-elle d'une voix plus calme mais toujours méfiante. Kaneko ouvrit la porte pour le laisser entrer, son esprit tournant à toute vitesse. Discrètement, elle commença à chercher son téléphone, ses doigts tremblant légèrement. Alors qu'elle essayait de composer le numéro des secours, un début de mal de tête commençait à poindre, ajoutant une note de tension à cette situation déjà absurde. Elle se tenait droite, ses pensées se bousculant pour essayer de comprendre cette situation étrange et menaçante. La tension dans l'air était palpable, et Kaneko savait qu'elle devait rester vigilante, prête à réagir à tout moment. Cet homme était un fou échappé d'un asile ! A moins que...

Niveau : 100/100
Health Point : 5.300 /5 300
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Lybie ֍ C'est en haussant les sourcils par dessus les photos des dossiers qu'il l'aura regardé, l'air mi-incrédule, mi-amusé par les allégations fantasmagoriques de son suspect. Si suspect il n'avait jamais été puisque, visiblement, à chacune de ses paroles il le prend un peu plus pour un fou. Ni forcément psychopathe, ni forcément sociopathe... Un fou ou un homme qui se fait passer pour fou afin d'éviter les charges et d'esquiver une potentielle peine.

Et le voilà maintenant qui part dans un délire de sorcellerie... Il en soupirera largement et de façon bien audible ; gonflant limite les joues avant qu'un tic nerveux ne passe sur son visage quand il glissera ses doigts le long de ses sourcils, comme pour calme ce dernier de potentiellement tressauter.

« Ainsi il semblerait que vous ayez choisi la folie pour toute défense. Effectivement, un avocat semble inutile dans ces circonstances... » Et tout en le disant, il va prendre grand soin de se lever lentement, laissant les photos reposer sur la table de même que le dossier avant d'aller appuyer sur le petit bouton, sorte de mécanisme permettant de communiquer avec l'autre côté de la porte par laquelle il était entrée.

« Je vais avoir besoin d'une évaluation psychologique. »

Ou d'un décodeur peut-être. Ou quelque chose comme ça. Quelque chose qui va lui faire perdre du temps, assurément. Même si cette pensée ne devrait peut-être pas lui traverser l'esprit à ce moment là. Un interrogatoire, ça se prépare, ça se déguste ; c'est comme la cerise sur le gâteau à la suite d'une enquête aussi longue que tortueuse. Trouver le suspect et le confondre est censé être un délice dont la jouissance ne se révèle qu'une fois les preuves apportées lors du procès et les blancs complétés. Ce n'est qu'une fois que l'âme commencera à purger sa peine et que le cœur des familles endeuillées retrouvera un semblant de paix intérieur que les pages pourront enfin être tournées.... Pourtant, cette fois, il ressent comme une urgence qu'il ne comprend pas vraiment. Une sorte d'impatience de clore ce chapitre plutôt que de se perdre en tour et en détour.

« Et de quelques instants pour comprendre pourquoi vous vous intéressé tellement à ma famille. »

Une famille qui lui restera hors de portée mais dont la mention, même venue d'un criminel, penchera à le faire se poser trop de questions. Bien trop éloignées de l'enquête cela dit en passant, un peu comme il se demande ce que vient faire sa coupe de cheveux là-dedans... Mais si c'est le genre de discussion qu'il faut avoir alors...

Alors il va se passer une main sur ce crâne rasé, se décollant lentement de la porte tout en continuant d'y frotter la paume de sa main. Faisant presque les cents pas tout en regardant le sol, y laissant traîner ses pieds de manière bruyante et presque trop lasse. Jusqu'à ce que la peine se fasse entendre ou ressentir. Pas la sienne cela dit en passant, même si le bond qu'il aura fait pour plaquer sa main sur l'épaule de Lech et le forcer à rester appuyé contre le dossier du fauteuil voudra tout dire. Il en aurait presque eu un haut le cœur en attrapant la main de l'homme pour la lever dans les airs, histoire de l'empêcher de se faire d'avantage de mal et sa voix se sera élevée bien plus forte dans la pièce, appelant à l'aide des collègues restés à l'extérieur ou derrière ce miroir sans teint qu'il n'avait pas encore regardé. Le sang qui coulait de la blessure le long de l'abdomen se déposant sur le sol en uns espèce de flaque qui imbibait lentement les vêtements du criminel...

Il en aurait presque eu mal à la tête l'espace d'un instant. Ou bien le mal est-il si fort que son esprit tentera de l'en protéger quand entre son regard qui se perd dans son reflet et les mouvements de sa bouche il y aura comme une différence qui ne rentre pas dans la matrice. C'est comme si le corps agissait au-delà de l'esprit ou si l'esprit tentait de faire faire autre chose au corps. Quelque chose d'anormal, de peu rationnel, qui rentre en conflit avec deux alter-egos qui menace un équilibre mental pourtant solide. Ou pas ? Ou peu... Parce que ce qu'il voit dans ce miroir sans teint ou plutôt ce qu'il à vu c'est... C'est quelque chose dont les contours n'arriveront pas à réellement être intégrés. Sauf si l'intégration se fait pas à-coups, par sursaut, par prises de consciences entre horreur et haine qui viennent se poser sur les masques... Quelque chose comme ça qui reste et se grave quelque part dans les brumes d'une réalité qui tient à reprendre sa place le temps qu'il trouve la force de se retourner sur la blessure du succube.... su...ccu...be...